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Développement durable : la semaine où germent les bonnes idées

Découverte de jardins, visite de barrage, débat sur la qualité de l’air… L’édition vénissiane de la Semaine du développement durable, du 29 mai au 5 juin, a impliqué de nombreux habitants et partenaires associatifs et institutionnels.

Découverte de jardins, visite de barrage, débat sur la qualité de l’air… L’édition vénissiane de la Semaine du développement durable, du 29 mai au 5 juin, a impliqué de nombreux habitants et partenaires associatifs et institutionnels.

Inauguration du jardin partagé le Moulin Vert, rue Vaillant-Couturier.

Le baptême du « Moulin vert », le 29 mai, a lancé la semaine du développement durable à Vénissieux. Ce nouveau jardin partagé, situé rue Vaillant-Couturier dans le quartier du Moulin-à-Vent, a été inauguré par le maire de Vénissieux et plusieurs adjoints et conseillers municipaux. « La ville développe une politique ambitieuse pour répondre à des enjeux de développement durable, en maintenant des îlots de fraîcheur, des espaces de biodiversité, et répondre aussi à une aspiration légitime des habitants, de cultiver et de tisser du lien social, autour du jardinage, a rappelé Michèle Picard en coupant symboliquement le ruban tricolore près des premiers plants de tomates. Retisser des proximités entre les habitants, est essentiel dans les grandes agglomérations, au cœur desquelles règnent, bien trop souvent, les sentiments de solitude, d’isolement. » Ce nouvel espace de culture(s) s’ajoute aux autres jardins collectifs vénissians tels ceux de l’Espéranto, de l’Envol et de la Passion aux Minguettes, ou encore celui de Jules-Guesde.

Ce dernier, aménagé selon les principes de la permaculture, se visitait, le 31 mai. Loin de se réduire à l’idée reçue « on laisse faire la nature », la permaculture est un mode d’action qui prend en considération la biodiversité pour obtenir une production agricole durable et économe en énergie, et aller vers une société moins dépendante des systèmes industriels de production et de distribution. Moins fondée sur le gaspillage, aussi. Un principe mis en œuvre dans les ateliers de « Qu’est-ce qu’on fait demain ? ».

Qualité de l’air

Ces ateliers, organisés par un collectif d’associations au CABV, le 30 mai, ont montré que chacun peut agir à sa « petite » échelle : fabriquer des objets (thermos, bijoux…) au lieu de les acheter, échanger ses plants et ses graines au lieu d’enrichir les apprentis sorciers de la génétique, apprendre à réparer son petit électroménager plutôt que le jeter… Ainsi, Sonia est venue, « au cas où », avec un robot multifonctions de cuisine qu’elle croyait définitivement HS. Sébastien dévisse un capot, repère le fil déplacé qui fait faux contact, revisse le tout et le batteur repart au quart de tour. « J’ai vu ce qui causait la panne, commente Sonia, soulagée. Je me serai fait avoir au SAV du magasin, c’est sûr, et là je saurais quoi faire si ça recommence ! »

Le lendemain, 31 mai, l’hôtel de ville accueillait le forum du Conseil citoyen du développement humain durable. Des élèves de 1re du lycée Marcel-Sembat et des jeunes de l’Équipement polyvalent jeunes (EPJ) du Charréard ont présenté leurs travaux sur le recyclage et ont participé au débat. Pierre-Jean Arpin, responsable du service écologie et développement durable du Grand Lyon, était venu présenter le « Plan Oxygène » de la Métropole, plan d’action pour la qualité de l’air, première préoccupation environnementale des Français et enjeu de société, comme l’a rappelé Julien Carretier, docteur en Santé Publique au centre Léon-Bérard. De quoi lancer un débat animé par Pierre-Alain Millet, deuxième adjoint au maire, en charge du développement durable. La mise en place de la Zone à faibles émissions (ZFE) a fait beaucoup réagir. Ce dispositif interdira la circulation des poids lourds et des véhicules utilitaires légers les plus polluants dans Lyon et Villeurbanne.

Mini-capteurs à domicile

Enfin, on a appris que Vénissieux s’était portée candidate pour participer à une expérience de mini-capteurs de la qualité de l’air reliés à Atmo Rhône-Alpes (organisme public de contrôle de la qualité atmosphérique) via une appli de smartphone. L’idée, venue de Stutgartt et appliquée à Grenoble, avait été proposée par un délégué de quartier vénissian. La semaine s’est close sur la visite du centre de tri Véolia de Rillieux, après celle d’un barrage sur le Rhône. « Une semaine de mobilisation riche et instructive », s’est félicité Pierre-Alain Millet.

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