“Je t’embrasse pas, avec le bocon qui revient !”
Les habitués ont tôt fait de remplir la petite salle de restaurant du Café des Artisans, dans le quartier des Maisons-Neuves. Connu également sous le nom de Bouchon de Muriel, l’établissement est tenu par Muriel Ferrari, une Vénissiane qui a en outre publié plusieurs livres, non seulement de recettes (Les Plats canailles) mais aussi de souvenirs. Dont deux auprès de l’Espace Pandora et qu’on retrouve aujourd’hui dans les collections de La Rumeur libre : Je voulais vous dire et Ces silences qui ont plombé nos vies.
Des habitués qui semblent tous se connaître et qui ont tous un mot gentil pour Muriel. “C’est une évasion, pour moi”, reconnaît Christophe. “Et c’est de la bonne cuisine familiale, de la cuisine de grand-mère”, annonce un autre. Ce 17 octobre, les clients fidèles doivent cohabiter avec une caméra. Muriel explique : “J’ai mis une vidéo sur Facebook qui a été visionnée 3500 fois. Le site Actu l’a vue et m’a appelée. Ils ont passé l’interview sur toutes leurs éditions. Puis j’ai été également contactée par Konbini et Loopsider.”
Ce jour-là, donc, Mathieu filme pour Konbini tout ce qui se passe, tant en cuisine que dans la salle. “Une de mes collègues est tombée sur un article parlant de Muriel et de son restaurant, explique-t-il, et j’ai eu envie de faire un sujet dans ce style. La vidéo durera cinq minutes. Ce sera un portrait, avec aussi des images de tout ce qui gravite autour de Muriel. Ce qui est aussi intéressant, chez elle, c’est sa nouvelle vie d’écrivain.”
Pendant ce temps, Muriel s’active, passe de la cuisine où elle vient de poser une marmite sur le feu au comptoir où ses amis et néanmoins clients attendent qu’elle leur serve l’apéro. “Je fais tout ici, commente la patronne devant la caméra : la cuisine, le service, les comptes … Je vis des moments pas tristes !”
La vidéo sera diffusée ce week-end sur Konbini.
Café des Artisans- Le Bouchon de Muriel : 116 bis, rue du Dauphiné Lyon 3e -06 98 03 35 98.
Rubit
25 octobre 2022 à 11 h 04 min
Je crois que c’est rue du Dauphiné