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À la maternelle Henri-Wallon, les parents demandent des recrutements

Le 12 décembre au matin, une cinquantaine de parents se sont réunis dans la cour de l’école maternelle Henri-Wallon pour obtenir le remplacement de deux Atsem* absentes et l’affectation de deux Assistants de vie scolaire (AVS) retirés à une enfant autiste et une autre épileptique.

Le 12 décembre au matin, une cinquantaine de parents se sont réunis dans la cour de l’école maternelle Henri-Wallon pour obtenir le remplacement de deux Atsem* absentes et l’affectation de deux Assistants de vie scolaire retirés (AVS) à un enfant autiste et un autre épileptique.

C’est une colère froide. Une cinquantaine de parents se sont réunis ce matin dans la cour de l’école maternelle Henri-Wallon pour exiger le remplacement de deux Atsem, absentes depuis quatre semaines. Ils réclament également le remplacement de deux Assistantes de vie scolaire (AVS) affectés à deux enfants, l’un autiste et l’autre épileptique.

« Quatre Atsem sont actuellement absentes, et deux seulement ont été remplacées. Depuis quatre semaines, les deux maîtresses doivent se débrouiller toutes seules avec des classes de trente élèves », déplore un parent d’élève, Mme Beauvois. « Concrètement, cela signifie que lorsqu’un professeur emmène un enfant aux toilettes il doit laisser sa classe sans surveillance », enchaîne un autre parent, Mme Allouache. Qui pointe un problème pédagogique : « Dans certaines classes, certains enfants ont des facilités pour apprendre, d’autres ont plus de difficultés. La présence d’une Atsem permet au professeur d’organiser le travail par petits groupes et donc de s’adapter à une classe hétérogène ». On imagine donc à quel point l’Atsem en charge de la classe multi-niveaux qui regroupe petits, moyens et grands est attendue.

En mairie, on confirme les faits. On assure aussi que « le mécontentement du corps enseignant et des parents est compréhensible », et l’on rappelle que l’ensemble des écoles subit régulièrement ce type de situation. « À Vénissieux comme ailleurs, l’absentéisme des Atsem est important, en raison des contacts avec le public et des temps d’entretien et de ménage […] Les recrutements sont permanents, mais ils sont ralentis par l’obligation de qualification des agents et les exigences administratives auxquelles sont soumises les administrations, contrairement aux agences d’interim ». Hors de question en tout cas pour la Ville de recruter des Atsem dans d’autres établissements vénissians. Et d’ajouter que Vénissieux, « contrairement à bien d’autres villes, essaie d’affecter une Atsem par classe ».

Deux AVS aux abonnés absents
Autre revendication, la désignation de deux Assistants de vie scolaire (AVS) , à plein temps, pour deux élèves scolarisés dans l’établissement. « Mon fils est épileptique, et n’a plus depuis le 20 septembre l’AVS qui lui était attribué, explique Mme Szpyrka. Lorsqu’il est en crise, la maîtresse doit s’en occuper absolument et lui prodiguer les soins définis par un protocole très strict. Pendant ce temps, elle ne peut plus surveiller convenablement les autres enfants. Elle doit donc faire appel à une autre maîtresse, qui va à son tour délaisser sa classe. » Le fils de Mme Allouache, autiste, n’a guère plus de chance. Il devrait bénéficier des services d’un AVS à plein temps, mais ce sont (malheureusement) deux AVS qui s’occupent de lui, chacune à mi-temps. « Les enfants autistes ont besoin d’une véritable stabilité pour se développer, basée sur des routines. Or, il a des relations difficiles avec l’une d’elles, et il se cache quand elle arrive, détaille Mme Allouache. À l’académie, on nous dit qu’il n’y a pas de budget […] Je ne comprends pas qu’on laisse les parents et les enfants dans de telles situations. »

Contactée, l’Inspection académique – responsable du recrutement des AVS – nous a répondu le 19 décembre. « Les AVS ne sont pas attitrés à un élève, mais affectés dans l’école. À charge pour la direction de les répartir, nous explique-t-on. Dans cette école, un AVS est en congé maladie depuis mi-septembre et un nouvel élève a été notifié comme devant bénéficier d’un AVS. La directrice a réparti les moyens en fonction du temps de présence des AVS restants. » L’Inspection académique ajoute toutefois que le recrutement d’un nouvel AVS est en cours pour remplacer celui qui est absent, mais souligne que « les délais de recrutement sont relativement longs »…

* Atsem : Agent territorial spécialisé des écoles maternelles, chargé d’assister les enseignants dans les classes maternelles ou les classes à section enfantine

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. lectrice

    13 décembre 2018 à 6 h 37 min

    Les AVS (assistants de vie scolaire) sont des contrats aidés Education Nationale, créés pour apporter une aide à l’intégration des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires.
    Le gouvernement dans son grand souci d’intégration des enfants en difficulté, a décidé sur conseil de la ministre du travail Murielle Perricaud de supprimer un grand nombre de contrat aidés sous prétexte qu’ils ne favorisaient pas le retour à l’emploi!!!! Et le CICE a-t-il favorisé l’emploi ou les actionnaires des entreprises du CAC 40 Mme Perricuad?
    Ce gouvernement des riches n’a aucune considération pour les familles en difficulté notamment pour scolariser des enfants en difficultés,il est indigne, dans un pays riche comme la France, de revenir sur toute mesure socialement nécessaire.

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