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Sécurité : le maire demande des renforts de police à l’État

Alors que Vénissieux vit depuis un mois des événements graves liés aux trafics de stupéfiants, le maire demande à l’État “d’engager des renforts de manière pérenne au profit de la commune”.

Alors que Vénissieux vit depuis un mois des événements graves liés aux trafics de stupéfiants, le maire demande à l’État “d’engager des renforts de manière pérenne au profit de la commune”.

Depuis le 11 décembre et le meurtre du jeune Hicham en plein après-midi devant une résidence du boulevard Ambroise-Croizat, les événements graves liés aux trafics de stupéfiants se sont multipliés à Vénissieux : des coups de feu le 22 décembre, un nouvel homicide (cette fois à l’arme blanche) le jour de Noël, et une personne blessée par balles le 5 janvier.

Le maire était resté jusqu’ici volontairement discret sur ces événements, préférant laisser la police nationale faire son travail, tant il est vrai que la sécurité intérieure et l’ordre public sont des compétences régaliennes de l’État.

Michèle Picard est sortie de sa réserve le 9 janvier, en s’adressant directement à la préfète déléguée pour la défense et la sécurité, Emmanuelle Dubée. Dans ce courrier dont le directeur départemental de la sécurité publique, Patrick Chaudet, est également destinataire, le maire ne manque pas en préambule de saluer “la qualité du travail et l’investissement des fonctionnaires de police du commissariat de Vénissieux”. Il rappelle notamment que les moyens alloués en termes d’effectifs, avec la mise en place de la Police de sécurité du quotidien (PSQ), “ont permis d’obtenir rapidement des résultats probants en matière de lutte contre l’économie souterraine.”

“Néanmoins, poursuit Michèle Picard, à l’épreuve du terrain et des récents événements, il m’apparaît aujourd’hui indispensable que l’État renforce sa présence visible d’effectifs de police nationale au sein des quartiers sensibles, à même de rétablir la confiance des habitants dans les institutions républicaines.

Le maire conclut son courrier en demandant à la préfète “d’engager des renforts de force mobile de manière pérenne au profit de la commune de Vénissieux”.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. habitante

    11 janvier 2020 à 7 h 52 min

    La drogue est un fléau qui rapporte à certains gros bonnets et tuent des jeunes qu’ils soient consommateurs ou qu’ils se laissent appâter par de petits gains financiers en pratiquant la revente. A Vénissieux les habitants en ont assez de ce trafic dans tous les quartiers, pas un trottoir sans fauteuils installés pour guetter et vendre, les dealers circulent pour ravitailler leurs revendeurs, roulent sur les trottoirs sont des dangers publics. Certains ne savent qu’accuser les pouvoirs publics : la mairie, la police nationale et municipale, cela ne sert qu’à alimenter les réseaux mafieux. La police ne peut pas tout, les habitants et les familles peuvent réagir comme dans certaines villes où les habitants empêchent le deal dans les allées, où les mères de familles chassent les dealers qui entraînent leurs enfants parfois jusqu’à la mort. L’omerta et la lâcheté ne sont pas le remède à ce fléau. les renforts de police aideront mais un sursaut citoyen est nécessaire pour lutter contre cette montée de la violence et du trafic organisé dans tous les quartiers.

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