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Économie : la Macif rejoint la charte Ville-entreprises

La succursale vénissiane de l’assureur français, qui espère ainsi améliorer le recrutement de “ses talents”, met en avant des conditions de travail avantageuses.

Au sein de ses deux structures vénissianes, la Macif emploie 10% d’habitants de la commune

La succursale vénissiane de l’assureur français, qui espère ainsi améliorer le recrutement de “ses talents”, met en avant des conditions de travail avantageuses.

À l’échelon local, c’est un acteur économique de poids. Fort de 20 000 sociétaires dans la commune, la seconde mutuelle de France emploie plus d’une centaine de salariés dans ses deux centres d’appels vénissians. Récemment, la Macif a rejoint la charte de coopération Ville-entreprises (lire par ailleurs), notamment dans le but de recruter ses collaborateurs. “Si nous pouvons recruter des personnes à Vénissieux, tant mieux. C’est notre contribution au soutien et au développement du territoire, souligne Martine Dashwood, chargée de développement RH. En 2019, nous avons d’ailleurs organisé une journée de recrutement avec Pôle emploi et participé à la Journée vénissiane des métiers.”

“Notre centre de relation clientèle du Moulin-à-Vent fait partie des 19 centres d’appels commerciaux présents sur le territoire national, détaille Christophe Martin, son responsable. Nous y employons actuellement une cinquantaine de personnes, avec l’objectif de porter l’effectif à soixante.” Le profil des candidats ? Bac + 2, avec si possible une expérience commerciale. “L’expérience est plus importante que le diplôme, souligne toutefois le dirigeant. Si un candidat n’a pas ce niveau d’étude mais possède un bon bagage acquis sur le terrain, son profil nous intéresse.” Les qualités requises ? “Au téléphone, tout passe par la voix. Il faut de l’empathie, beaucoup de capacité d’écoute, des qualités relationnelles évidentes, et être capable de s’adapter”, ajoute Christophe Martin. Qui précise que les collaborateurs sont formés à la gestion des conflits et des incivilités, à la demande de l’encadrement ou de la personne.

Conditions de travail optimum
Le manager met par ailleurs en avant des conditions de travail plutôt avantageuses. Dans ce centre d’appels flambant neuf — inauguré en décembre 2018 —, les téléconseillers se partagent un espace de 1 000 m², soit un peu plus de 10 m² par personne. “C’est l’un des standards les plus élevés dans le métier. D’ailleurs notre turn-over est très faible, de l’ordre de 2 à 3 %. J’ai ainsi accompagné un collègue jusqu’à sa retraite, qu’il a prise après près de quarante ans de travail comme conseiller, assure Christophe Martin. Et 80 % de nos cadres, moi y compris, ont commencé leur carrière comme conseillers ou téléconseillers.”

Dans l’espace dédié à l’administratif, aux côtés des salles de réunion et de formation, les salariés disposent en outre d’une grande salle avec tout le nécessaire pour les pauses déjeuner. Quant aux salles de repos, elles sont équipées de télévision, jeux électroniques, baby-foot, hamac… et même d’un punching-ball.

Le travail serait-il donc si stressant ? “Les téléconseillers ne font que très rarement face à des clients agressifs, répond Christophe Martin. Ils reçoivent principalement des demandes des sociétaires, qui envisagent par exemple de changer de voiture, posent des questions sur une facture ou demandent une simulation pour une habitation, ou simplement une attestation.” La gestion des sinistres est en effet prise en charge par l’agence de Vénissieux rue de la République, où 48 autres conseillers se relaient par équipe de 12 pour répondre aux demandes des sociétaires. Le démarchage stricto sensu étant quant à lui effectué par des centres situés à Nantes et à Toulouse.

“Notre travail, à mes managers et à moi, consiste à recruter les meilleurs et à les fidéliser, conclut Christophe Martin. Nous devons faire en sorte que les collaborateurs soient suffisamment bons pour pouvoir partir, et nous suffisamment bons pour les fidéliser”.

La charte Ville-entreprises compte désormais 125 signatairesEn ce début d’année, sept nouvelles entreprises ont décidé de signer la charte de coopération Ville-entreprises, dont le but est notamment de “favoriser l’emploi, la formation, la découverte des métiers et l’apprentissage” sur le territoire de la commune. “Parmi ces nouveaux venus, on retrouve trois commerces de proximité, qui représentent environ 10 % % dans les signataires de la charte. Nous accueillons toutes les tailles, tous les secteurs d’activité et tous les quartiers”, souligne Djil Ben Mabrouk, adjoint à l’emploi et au développement économique et commercial.

Les nouveaux venus sont :
– la Macif
– SEIF, société spécialisée dans la conception et la pose d’isolation frigorifique
– les 3 brasseurs, dont l’un des restaurants s’est installé à côté d’Ikea
– le technicentre de la SNCF, 700 emplois à terme
– le Café de la Paix, brasserie traditionnelle
– Dallery, traiteur-boulangerie
– Optic 2000, opticien

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