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CJS : une première expérience professionnelle concluante

Pour la deuxième année, quatorze jeunes, âgés de 16 à 19 ans, se sont investis cet été au sein de la Coopérative jeunesse de services (CJS), une entreprise éphémère soutenue financièrement par la Ville, l’État et la Caisse des dépôts et consignations.

« Cet été, j’ai vécu une expérience formidable ! J’ai découvert le monde du travail, le marketing, j’ai appris à m’organiser, je me suis sentie à l’aise au sein d’un groupe soudé et j’ai développé des compétences qui, je l’espère, me serviront dans la poursuite de mes études. »

Ambre, 16 ans, ne tarit pas d’éloges sur ses deux mois passés au sein de la Coopérative jeunesse de service (CJS) de Vénissieux. Pour la deuxième année, quatorze jeunes, âgés de 16 à 19 ans, se sont investis au sein de cette entreprise éphémère, portée par la coopérative d’activités Escale Création et soutenue financièrement par la Ville, l’État et la Caisse des dépôts et consignations.

« Le cœur de ce projet est de faire découvrir un modèle démocratique horizontal à des jeunes venus de tous les milieux sociaux, présente David Noyer, l’un des deux encadrants de la CJS. Ils sont là pour apprendre à gérer une entreprise en étant capables de prendre des décisions tous ensemble. » Répartis au sein de trois comités (ressources humaines, finances et marketing), les jeunes ont d’abord listé les services qu’ils souhaitaient proposer puis démarché les entreprises, établi des devis et enfin réalisé des missions aussi variées que des lavages de voitures, des enquêtes auprès des habitants, de la mise sous pli, de l’archivage, des actions de communication, des activités manuelles auprès des personnes âgées, etc.

En 2016, avec 8 625,52 euros, la CJS vénissiane avait réalisé le plus gros chiffre d’affaires de toutes les CJS de France. « Le chiffre d’affaires national se situe autour de 5 000 euros en moyenne. Cette année, nous atteindrons sans doute les 11 000 euros », avance David Noyer. « Presque trop » selon l’animateur issu de l’économie sociale et solidaire qui regrette « une course aux contrats ». « Les jeunes étaient trop dans l’optique de gagner de l’argent, ils ont cherché à multiplier les contrats ce qui a engendré du stress et de la fatigue. C’est une déception car une autre façon de fonctionner est possible… »

Le jeune homme conclut toutefois en soulignant les nombreux points positifs de cette expérience : « Tout au long de l’été, nous avons veillé à conserver une vraie cohésion entre des jeunes aux profils très différents. Ils ont gagné confiance en eux, les plus introvertis arrivent à prendre la parole en public. Ils savent maintenant répondre au téléphone, se présenter en entretien, gérer des plannings et ils ont saisi le fonctionnement du monde de l’entreprise. Un vrai bonus pour leur CV. »

 

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