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Le comité de soutien à Veninov a pu (brièvement) rencontrer Montebourg

Les Veninov ont manifesté ce matin devant la mairie de Feyzin, afin de demander le soutien du député Yves Blein

Il ne pourra pas dire que l’information n’est pas remontée jusqu’à lui. Ce lundi, alors qu’il s’était rendu dans l’agglomération lyonnaise pour une visite de sites industriels, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s’est vu remettre, en personne, une lettre du député honoraire André Gerin. L’ancien maire de Vénissieux tenait à lui demander de se saisir personnellement du dossier Veninov, ouvert depuis maintenant plus de deux ans. Il était accompagné de Michèle Picard, maire de Vénissieux, de responsables syndicaux, d’anciens salariés de Veninov, ainsi que de l’expert du comité d’entreprise.
“C’est au nom du comité de soutien de l’entreprise Veninov que je vous demande d’organiser, de toute urgence, une réunion de travail pour que, sous votre autorité, nous envisagions toutes les actions nécessaires afin de maintenir la production de la toile cirée (…), dans l’esprit du patriotisme industriel, écrit André Gerin. Venilia-Veninov est une production made in France menacée de disparition suite à l’action de prédateurs, un fonds de pension et un faux repreneur, qui n’ont eu qu’un seul but : celui de voler cette marque prestigieuse.
“Depuis deux ans, avec le Préfet de région Jean-François Carenco, nous avons engagé des actions pour sauver ce site industriel. Aujourd’hui, une nouvelle étape est cruciale. Nous souhaitons l’engagement volontariste des pouvoirs publics et du gouvernement. Il est impératif que cette production redémarre, que l’on cherche un nouveau repreneur afin de répondre à une demande qui existe toujours.”
De fait, les Veninov ne croient plus à une reprise avec le groupe autrichien, qu’ils accusent de ne vouloir que les marques. “Attention, ce n’est pas nous qui mettons dehors Windhager : c’est Windhager qui s’est, tout seul, mis hors du coup, assure Stéphane Navarro (CGT). Son attitude dans ce dossier est inacceptable, et c’est pour cela que nous réclamons le soutien des pouvoirs publics.” Dans cette optique, les Veninov et l’UL CGT se sont rendus ce lundi devant la mairie de Feyzin (notre photo). À une quarantaine, ils ont réclamé un rendez-vous avec le député-maire de la ville, le socialiste Yves Blein, bien silencieux depuis le début de l’affaire.
Laquelle pourrait connaître prochainement un nouveau rebondissement. Johann Windhager doit en effet s’entretenir ce soir avec le préfet Jean-François Carenco, au cours d’une réunion à laquelle les Veninov ne sont pas conviés.

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