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Réseau de chaleur urbain : “Il faut finir le chemin”

Poursuivre la baisse des tarifs, gagner en transparence auprès des usagers et améliorer l’efficacité énergétique grâce à l’isolation et la maîtrise des consommations : voici les trois objectifs fixés par la Ville concernant le réseau de chaleur urbain. 2013 marquera un tournant. Au printemps, la municipalité annoncera en effet le mode de gestion choisi pour les années futures. Soit une régie directe (c’est-à-dire que la Ville contrôlera elle-même le réseau) ; soit une délégation de service public (DSP) à une société, comme c’est le cas actuellement avec la SECV, dont le mandat s’achèvera fin 2014. Si cette dernière option est retenue, il faudra aussi désigner un délégataire.
Pour se déterminer, la commune a fait appel au bureau d’études Setec. Son responsable, Olivier Mégret, était présent à la réunion du conseil de surveillance du chauffage, le 6 décembre. Il a présenté aux abonnés du réseau (bailleurs HLM et copropriétés notamment) le calendrier de travail qui doit permettre aux élus de trancher. Après avoir établi un état des lieux, les techniciens de Setec ont entamé au mois de novembre une série de rencontres. Les avis des abonnés, des usagers et des partenaires publics et privés du réseau seront ainsi pris en compte pour proposer différents scénarii.
“Début mars 2013, le Conseil citoyen du développement humain durable (CCDHD) se réunira en séance publique pour présenter et débattre de toutes les options, a précisé Pierre-Alain Millet, adjoint au maire en charge du dossier. Puis le conseil municipal se prononcera.”
Quelles que soient les décisions prises, elles iront dans le sens d’une réduction des tarifs, objectif intangible de la Ville depuis le début des années 2000 et l’envolée du prix des produits pétroliers. Si cette entreprise a connu quelques ratés – faut-il rappeler le fiasco de la première chaufferie bois ? – elle donne aujourd’hui des résultats probants. Grâce à la mise en service d’une nouvelle chaufferie bois en novembre 2010, puis d’une chaufferie gaz en novembre 2011, suivie par un blocage négocié du tarif du gaz, les abonnés du réseau bénéficient depuis début 2012 d’un tarif de l’énergie primaire stabilisé à 47 euros le MW/h. Bien loin des quelque 60 euros de l’année 2010.
“On a fait une grosse partie du chemin, il faut le finir, a souligné Pierre-Alain Millet. Nous devons dépasser les 50 % d’énergie renouvelable au plus vite, à la fois pour profiter d’une TVA réduite et contribuer au plan climat.” Deux projets sont envisagés : la récupération de l’énergie produite par le brûlage des boues de la station d’épuration voisine de Saint-Fons, ou la création d’une nouvelle chaufferie bois (soit par la ville elle-même, soit dans le cadre d’un projet du Grand Lyon à Gerland).

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