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“Le tri effectué par les forains est efficace”

Depuis la fin du mois d’octobre, les forains du marché des Minguettes sont priés de trier leurs déchets. Une initiative portée par la Métropole dont Jean-Maurice Gautin, adjoint au maire en charge des marchés, dresse un bilan positif.

Depuis la fin du mois d’octobre, les forains du marché des Minguettes sont priés de trier leurs déchets. Une initiative portée par la Métropole dont Jean-Maurice Gautin, adjoint au maire en charge des marchés, dresse un bilan positif.

– C’est à l’automne qu’a été mis en place le tri sur le marché des Minguettes. Quelques mois plus tard, quel bilan en tirez-vous ?
Notre satisfaction, c’est que les forains s’y sont mis sans trop de problèmes, même si cela a pu être un peu compliqué au départ. Au 16 janvier, c’est-à-dire au bout de trois mois et demi, le taux de remplissage des bacs de bio-déchets s’affichait à hauteur de 59 %, ce qui donne 41 tonnes de fruits, légumes et fleurs, collectées et valorisées. Sur un an, on arrive donc à un pronostic de 144 tonnes collectées.

– Est-ce un tri “efficace” ?
Sur les 41 tonnes, on ne constate que 5% de déchets déclassés, ce qui signifie que le tri effectué par les forains est déjà efficace. Il s’améliore, aussi : 11% des déchets étaient déclassés au premier bilan réalisé.

– Et pour les déchets hors alimentaire et fleurs ?
Les trois quarts des produits pouvant être triés le sont. C’est bien, puisque cela représente en cumulé 45,7 tonnes de cartons, 27 tonnes de cagettes en bois et 16 tonnes de tout-venant. Sur un an, 148 tonnes de cartons, 88 tonnes de cagettes et 53 tonnes de tout-venant sont par ailleurs anticipées. On espère atteindre 90 à 95 % de produits triés. La Métropole, qui porte le projet, voudrait atteindre les 100%, mais il faut être raisonnable dans un premier temps.

– Concrètement, comment les forains s’organisent-ils ?
Le matin, trois gros compacteurs arrivent, mis à disposition par le groupe Pizzorno. Chaque forain vient récupérer ses bacs et les remplit au fur et à mesure de la journée. Un agent reste sur place pour les accompagner et répondre aux questions, s’il y en a. Il y a eu un gros travail pédagogique : les résultats sont bons, le surnettoyage en fin de marché est en nette baisse. Les habitants peuvent se réapproprier plus vite les lieux. Tout le monde est gagnant.

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