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Album des Chics Types : Vers de nouveaux territoires

Ce 22 septembre, les Chics Types ont sorti leur sixième album, “Comme si”. Explications du Vénissian Christian Biral, auteur, compositeur, chanteur et guitariste.

Photo Tony Noël

Chic, revoici les Chics Types ! C’est sans doute un peu chiche comme jeu de mot mais l’interjection n’est pas vaine : on ne peut que se réjouir de l’arrivée dans les bacs, ce 22 septembre chez Inouie Distribution, de Comme si, nouvel et sixième album des Chics Types, un groupe de rock né il y a déjà une quinzaine d’années. Il est composé aujourd’hui, autour du guitariste, chanteur, auteur et compositeur Christian Biral, Vénissian qui plus est, du saxophoniste Éric Corbet, du batteur Jean-Yves Demure, du claviériste Pierre Nony et du bassiste Cédric Vernet, lequel taquine également l’harmonica. Des gars qui, on a beau l’avoir dit et redit à plusieurs reprises, sont vraiment de chics types.

“Ça remonte au confinement et à l’après-confinement, explique Christian Biral à propos de la genèse de Comme si. J’avais plein de musiques en stock, on répétait et on avait envie d’explorer des territoires nouveaux. Notre directeur artistique, Fred Pellerin — connu aussi sous le sobriquet de They Call Me Rico —, nous a fait bosser, on a raccourci des morceaux. Un de nos titres, Quand la terre se dérobe, a été directement travaillé avec Kent et nous avons tourné le clip ici, avec la violoncelliste Hélène Piris. La chanson parle de la naissance d’un enfant en situation de handicap, elle est dédiée aux familles et aux personnels soignants. Dans le clip, nous utilisons les dessins d’une bande dessinée sur le sujet de Fabien Toulmé. C’est un vrai travail en commun avec Rico, Kent et Hélène.”

Photo Tony Noël

Christian revient sur le titre de l’album. “Il est lié à la chanson Comme si mais montre également un côté mystérieux, qui pose question. On l’a fait comme s’il s’agissait de notre dernier album, on l’a travaillé à fond, on a pris le temps. C’est aussi une manière de garder un esprit optimiste, comme si le monde extérieur morose n’existait pas.”

Un sentiment de liberté

Un vrai sentiment de liberté se dégage de l’album, qui nous replonge dans une époque où être libre consistait à partir en voiture avec une guitare pour tout bagage. C’est l’essence d’En 504 ou de Our Last Summer. “On avait droit à l’insouciance, à la liberté”, confirme Christian.

Un mot encore sur l’illustration poétique de Marie Capriata, avec sa 504 désossée d’où sortent des coquelicots. L’artiste était déjà intervenue pour la couverture du précédent album des Chics Types, Place Hubert Mounier. Image d’une époque révolue ?

Pas sûr car, malgré l’utilisation d’une bagnole totalement vintage, le guitariste insiste sur “la couleur différente de l’album”. “On entend, donne-t-il en exemple, des riffs de guitare mais pas un seul solo. En revanche, il y a aussi du saxo, du piano et du violoncelle. L’ambiance est plus orientée vers la mélodie, les sentiments tiennent plus de place.”

Le groupe s’apprête à repartir sur scène pour jouer Comme si. “Nous aurons deux formules : une électrique et une acoustique. On jouera en direct à Radio Canut le 1er octobre, au Kraspek Mysik le 12 octobre, à l’Agend’Arts le 10 novembre, au Millenium à l’Isle-d’Abeau le 2 février…”

“Comme si”, Les Chics Types, Inouïe Distribution, disponible en streaming, en magasin (vinyle, CD et cassette audio) et sur www.paniermusique.fr

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