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Régie de quartier : “Nous avons chassé le pessimisme “

Après avoir frôlé la liquidation judiciaire en 2019, la Régie de quartier Armstrong veut croire en l’avenir. Elle compte notamment sur ses capacités de communication et sur son futur centre de formation.

Après avoir frôlé la liquidation judiciaire en 2019, la Régie de quartier Armstrong veut croire en l’avenir. Elle compte notamment sur ses capacités de communication et sur son futur centre de formation.

Progressivement, la régie de quartier Armstrong (RQA) remonte la pente. Après avoir échappé in extremis en mars dernier à la liquidation judiciaire, l’entreprise (associative) d’insertion poursuit son chemin vers l’équilibre financier. “En 2018, le bilan affichait un passif de 500 000 euros. Mais en 2019, nous avons économisé 130 000 euros sur les salaires et 100 000 euros sur les charges, détaille Pierre Bafounta, son président. Finalement, les dettes devraient se limiter à 270 000. C’est d’autant plus rassurant que le chiffre d’affaires est resté relativement stable d’une année sur l’autre, avec 850 000 euros en 2 019 au lieu de 900 000 en 2 018 “. Et de rappeler que “sans le prêt d’honneur de 60 000 euros octroyé par la Ville et sans les subventions des collectivités (100 000 euros), la régie n’aurait jamais passé le cap du redressement judiciaire”.

L’avenir passe nécessairement par la conquête de nouveaux marchés, notamment auprès des particuliers. “Les gens croient que nous ne travaillons qu’avec les bailleurs ou les collectivités pour des prestations de second-oeuvre, nettoyage, élagage et enlèvement d’encombrants. Mais nous pouvons aussi facturer des prestations aux particuliers, précise le président. Nous allons donc utiliser notre pôle numérique pour mieux communiquer.” L’association pourra notamment mettre en avant son futur centre de formation de 400 m2, spécialisé dans la plâtrerie, la peinture, la pose de carrelage et le nettoyage.

La Régie de quartier va donc pouvoir se concentrer sur son cœur de métier, l’aide aux personnes dites “éloignées de l’emploi”. “Le public en insertion, je les appelle les soldats du travail, souligne Pierre Bafounta. Beaucoup d’entre eux se lèvent très tôt et gardent le sourire malgré des conditions de vie difficiles. Ils nous tirent vers le haut et nous donnent une leçon de vie. Si la structure est encore debout malgré les difficultés qu’elle traverse, c’est grâce à eux.” Et de conclure : “Nous avons chassé le pessimisme”.

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