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France Insoumise : le national soumet le local

Alors que les groupes d’appui locaux du mouvement mélenchoniste avaient majoritairement dit “non” à une candidature dans la 14e circonscription, le national a fait le forcing. Il y aura bien un candidat : Benjamin Nivard.

Une semaine après avoir décidé majoritairement de ne pas présenter de candidats dans la 14e circonscription pour ne pas entamer les chances de la gauche de l’emporter, les militants mélenchonistes de Vénissieux, Feyzin, Saint-Fons, Saint-Priest et Solaize étaient de nouveau réunis, le 17 mai en soirée, pour arrêter une décision qui se faisait attendre.

Ils n’en auront pas eu la possibilité. Le national a tranché. Il y aura bien un candidat insoumis : Benjamin Nivard. Il aura pour suppléante Léa Leverd. Leur candidature a été déposée ce matin à la préfecture du Rhône.

Entre ces deux réunions, la confusion a régné. Sur le site internet de la France insounise, Benjamin Nivard, qui s’était positionné de longue date, est passé du statut de titulaire à celui de suppléant, puis de nouveau à celui de titulaire, pour pallier le retrait de Monia Benaïssa, qui était devenue titulaire après avoir été pressentie pour être suppléante… avant de finalement jeter l’éponge !

Cette valse-hésitation traduit la forte opposition qui existe entre l’échelon local, où le souci de ramener la 14e circonscription à gauche l’emporte, et le national, désireux de faire fructifier dans un maximum de circonscriptions le bon score réalisé par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle.

Les militants “anti-candidature” s’estiment floués. “La candidate communiste et maire de Vénissieux, Michèle Picard, était la mieux placée pour représenter la gauche, soulignent-ils. Nous ne voulons pas prendre le risque d’un second tour qui opposerait le FN à Yves Blein, l’ex PS converti au macronisme. Malgré tout, le bureau national de la France insoumise a décidé d’imposer un candidat. Nous ne reconnaissons pas sa légitimité.”

Gérard Médioni, qui était jusqu’à présent coordonnateur du mouvement sur la circonscription, a par ailleurs annoncé qu’il se désengageait. La direction de campagne est désormais assurée par Claude Delorme.

Mais c’est une drôle de campagne qui s’ouvre pour le binôme insoumis. Elle sera courte (un peu plus de trois semaines avant le 1er tour). Et les troupes seront clairsemées. Les militants ont été invités lors de la réunion du 17 mai à se positionner individuellement : certains ont choisi de soutenir Michèle Picard, d’autres de s’abstenir, d’autres enfin, fidèles à la direction nationale mais minoritaires, de soutenir les candidats désignés.

Au-delà des législatives, on peut s’interroger sur les traces que laissera une telle désunion dans un mouvement naissant. “On a essayé de régler le malaise au mieux pour essayer de faire vivre la France insoumise à l’avenir”, assure Gérard Médioni.

8 Commentaires

8 Comments

  1. liotard georges

    28 mai 2017 à 16 h 04 min

    Là c’est grave car ça touche au fondement du mouvement. .

  2. bruyasmarie@gmail.com

    28 mai 2017 à 13 h 48 min

    s est domage que les insoumis presentent quant meme des listes ou les candidats communiste sont en bonne position ils faudrais s avoir s il se battent vraiment avec la gauche pour gagner contre la droite c est a croir que s est le partis communiste q uil faut abattre a tout pris et j en suis proffondement choquer ce n est pas la premiere foi que ca se produit il faudrais ce poser quelque question serieuse a ce sujet ils vont finir par decourrager tous les communiste c est peu etres ce qu il veulent mais qu il reflechissent sans nous ils ne gagnerons pas

  3. Smith

    28 mai 2017 à 13 h 22 min

    le National ne soumet personne !!! il s’est justement aperçu que certains groupe “insoumis” sot phagocytés par le PCF et qu’ils ne présentent aucun candidat insoumis pour privilégier le PCF. c’est pourquoi toutes les candidatures doivent être validées par le National pour éviter les magouilles du PCF ! les Insoumis n’ayant signé aucun accord avec le PCF sont en droit de présenter des candidats insoumis face aux candidats PCF.

  4. Smith

    28 mai 2017 à 13 h 03 min

    doit-on vous rappeler que la majorité a refusé les magouilles avec le PCF ? Vos le saviez pourtant !!! quant à juger de qui est légitime, ce sera aux citoyens à trancher !!! entre un PCF qui fait 2,5 % seul et la FI c’est vite vu !!!

  5. Xavier Martin-Dupont

    28 mai 2017 à 11 h 48 min

    J’avoue que j’ai du mal à comprendre cette histoire. Où l’on condsidère qu’il était indispensable – du point de vue d’une logique nationale – de présentaer des candidats dans cettte coirconsciption mais alors là c’est dès le départ qu’il aurait fallu en discuter avec les arguments qui alalient dans ce sens – mais après que les locaux aient pris leur décision et à moins de trois semaine des législative ça fait simplement désordre.

  6. Gérard

    21 mai 2017 à 12 h 50 min

    Vive la “démocratie ” centralisée.

  7. James GEORGES

    21 mai 2017 à 7 h 56 min

    S’il y a eu une “valse-hésitation” localement, nationalement, depuis le 9 mai, les tractations entre le PCF et la France insoumise se sont terminées sans être parvenu à un accord. A partir de ce moment-là, il ne faisait aucun doute que la France insoumise présenterait des candidats dans toutes les circonscriptions sauf peut-être, dans les circonscriptions où les députés communistes se représentaient, ce que Jean-Luc Mélenchon a concédé à l’occasion de la Convention nationale de la France insoumise, le 13 mai dernier. Lors de cette Convention nationale, comme la parité entre candidates et candidats posait question, notamment dans le Rhône, qui demeurait un objectif pour la campagne des législatives, mais aussi, compte tenu du caractère propre de la 14ème circonscription, il est apparu plus judicieux de proposer au binôme et à Monia Benaïssa d’être la candidate. Monia a hésité avant de se conformer définitivement à l’avis des quelques militants qui s’étaient réunis le 10 mai dernier lors des Assemblées citoyennes qui avaient été organisées sur l’ensemble du territoire national.
    Suite au désaccord national entre le PCF et la FI, ne pas présenter de candidature insoumise à ces législatives aurait été tout simplement irrespectueux des électeurs qui ont, dans cette circonscription, placé le porte-parole de l’Avenir en commun en tête lors du 1er tour de l’élection présidentielle. En 2012, ce n’est pas le candidat de la France insoumise qui a empêché Michèle Picard de l’emporter face Yves Blein. Pour le renouvellement, laissons sa chance à l’insoumis Benjamin NIVARD.

  8. ferrand

    20 mai 2017 à 9 h 58 min

    Une erreur de FI de mettre un candidat dans cette circonscription, pour l’avenir de fi mauvaise image dans la région

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