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La Ville s’engage auprès des femmes victimes de violences

Par une convention signée avec l’association VIFFIL-SOS Femmes, la Ville s’engage à accompagner 25 femmes vénissianes victimes de violences. Une décision votée à l’unanimité lors du dernier conseil municipal.

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Le conseil municipal du 5 décembre dernier a adopté à l’unanimité une convention par laquelle la Ville s’engage à accueillir et soutenir des femmes victimes de violences conjugales. Convention signée avec l’association VIFFIL-SOS Femmes. “Merci chers collègues”, a réagi Michèle Picard, que l’on sait très engagée contre ce fléau. “On ne peut pas s’y résigner, on ne peut pas s’en accommoder. De l’État aux collectivités territoriales, des associations aux citoyens que nous sommes, chacun doit se retrousser les manches”, avait-elle plaidé quelques instants plus tôt.

Chaque année en France, faut-il le rappeler, plus de 220 000 femmes sont victimes de violences conjugales. L’engagement de Vénissieux auprès des victimes est ancien. Depuis 1993, la Ville était associée à l’association FIL, basée à Saint-Fons. En avril dernier, cette association a été absorbée par VIF-SOS Femmes, domiciliée à Villeurbanne, donnant ainsi naissance à une nouvelle structure dénommée VIFFIL-SOS Femmes (Violences Intra Familiales, Femmes Informations Liberté-SOS femmes).

“Cette convention permettra d’accompagner 25 femmes vénissianes victimes de violences conjugales aussi bien sur le pôle accueil-écoute que sur le pôle logement-hébergement, souligne Yolande Peytavin, première adjointe au maire, en charge des droits des femmes. Cela fait plusieurs années déjà que nous mettons à disposition des femmes un logement d’urgence, géré par le CCAS, qui permet de mettre à l’abri la victime seule ou avec enfants, et de lui apporter un soutien alimentaire et un accompagnement social.”

La Ville finance en outre le poste d’une intervenante sociale, installée dans les locaux du commissariat. “Ce premier accueil au commissariat est essentiel, il permet de rassurer, d’orienter, ajoute la première adjointe. Je regrette qu’il n’y ait pas davantage de structures pour mener ce travail d’accompagnement souvent très long.”

Il faut dire que dans ce domaine comme dans bien d’autres, l’argent manque cruellement. Une contradiction que n’a pas manqué de pointer le maire, lors de ce conseil municipal qui examinait les orientations budgétaires : “Comment les associations, au même titre que les collectivités peuvent-elles lutter efficacement contre ce fléau, alors que les politiques d’austérité leur font mettre un genou à terre, voire les deux ?”

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