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Face au changement climatique, les écoles vénissianes verdissent

La ville a profité de l’été pour faire des travaux dans les écoles. L’adaptation au défi climatique et énergétique est devenue un leitmotiv.

De plus en plus de cours d’écoles sont végétalisées, comme ici à Parilly

Parmi les opérations d’amélioration réalisées cet été dans les groupes scolaires, plusieurs ont été menées directement par les services de la Ville. Une spécificité locale dont s’enorgueillit le maire, Michèle Picard : « Contrairement à beaucoup d’autres communes, nous avons encore de nombreux corps de métier au sein de nos services, on peut conduire des travaux en interne grâce à nos architectes ou encore nos électriciens. Nous avons un travail de qualité et c’est toute la pertinence et la cohérence d’avoir autant de fonctionnaires. »

Végétaliser les établissements, une priorité

Depuis plusieurs années maintenant, la Ville de Vénissieux entreprend de végétaliser les cours d’écoles de la commune pour les rendre plus agréables et lutter contre les îlots de chaleur. Les groupes scolaires Max-Barel et Georges-Lévy en ont bénéficié à leur tour cet été. Les élèves des deux établissements ont participé au projet et donné des idées afin de créer leur cour de récréation idéale.

À Max-Barel, des revêtements drainant, un revêtement clair et des copeaux de bois sont venus remplacer les enrobés noirs existants. Ils vont faciliter l’infiltration des eaux de pluie dans le sol. « Nous étions à 90 % de surface imperméable, nous allons être à 40 % à la rentrée », affirme une technicienne de la Ville en charge des travaux. Des tables de ping-pong et de pique-nique ont été installées et des gradins d’enrochements surélevés disposés à l’extérieur afin de faire classe en plein air. « Une demande récurrente de la part des professeurs », précise Michèle Picard. Une “zone d’amusement” a également été aménagée avec une cabane, des pontons, des jeux en bois, des tracés de jeux au sol. Les enfants n’ont pas souhaité en revanche conserver un terrain de sport. Cette décision avait déjà été prise à l’école de Parilly, “ce qui a permis d’avoir des espaces moins genrés dans la cour et de réduire les tensions entre les élèves”, souligne le maire. Enfin, une vingtaine d’arbres devraient être plantés à la Toussaint, dont quelques fruitiers. Le coût total des travaux est de 272 600 euros.

Du côté de George-Lévy, la même technique de traitement des sols a été mise en œuvre. Par ailleurs, 23 arbres vont être plantés et un terrain de sport de 300 m2 en gazon synthétique va être créé. Comme pour la cour de Max-Barel, des gradins vont être installés ainsi que des jeux en bois et des tracés de jeux au sol. Le coût total des travaux est de 305 200 euros.
Pour ces deux opérations, une demande de subvention est en cours auprès de l’Agence de l’eau.

Rendre les écoles plus accessibles

Au groupe scolaire Parilly, les travaux ont débuté il y a plus d’un an, en juillet 2022. Une extension a été construite afin d’installer un ascenseur, un escalier de secours, un local de rangement et des sanitaires accessibles aux personnes à mobilité réduite. La Ville a également profité de cette opération pour donner un coup de neuf aux salles de classe du bâtiment : les installations électriques ont été refaites et remplacées par des équipements LED et les peintures, plafonds et sols restaurés pour améliorer le cadre de vie des élèves et enseignants. Le coût total des travaux est de 695 000 euros avec une participation de 139 000 euros de l’État au titre de la dotation de soutien à l’investissement public local.

Le groupe scolaire Gabriel-Péri a pareillement bénéficié de travaux de mise en conformité pour les personnes en situation de handicap. Deux cages d’escalier ont été mises aux normes, les sanitaires reconstruits, et une extension construire pour accueillir un ascenseur, un local gardien au rez-de-chaussée ainsi que deux salles. Les peintures intérieures ont été refaites et des éclairages LED installés. Le coût total des travaux est de 800 000 euros, dont 166 667 euros de participation de l’État au titre de dotation de soutien à l’investissement public local.

Quelques rénovations ont également été réalisées dans d’autres établissements comme au groupe scolaire Paul-Langevin où les revêtements ont été rénovés et les réseaux d’assainissement remplacés. Le coût total est de 70 000 euros. Au groupe scolaire Louise-Michel, l’aire de jeux a été agrandie et le revêtement au sol changé pour un gazon synthétique (35 000 euros).

Améliorer le confort

Face aux températures de plus en plus élevées dans l’agglomération, la Ville poursuit l’adaptation des écoles et les crèches. Des brasseurs d’air plafonniers ont été installés dans les locaux administratifs de trois crèches ainsi que dans le centre social du Moulin-à-Vent et dans les salles de sieste des écoles maternelles. Des brumisateurs ont aussi fait leur apparition dans quatre préaux de trois groupes scolaires.
Enfin à l’école Ernest-Renan, un raccordement au réseau de chaleur urbain a été réalisé. Cette amélioration a pour but de moderniser les équipements et diminuer les consommations énergétiques. D’autres établissements seront raccordés dans les prochaines années : les groupes scolaires Pasteur et Moulin-à-Vent, l’Équipement polyvalent Pyramide, la salle polyvalente Irène-Joliot-Curie et la future piscine Auguste-Delaune.

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