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Contrat de Ville 2015-2020 : 7 enjeux, 18 orientations et 45 mesures

La convention d’application locale de Vénissieux du Contrat de Ville 2015-2020 a récemment été signée à l’hôtel de ville. Outre la commune et l’État, ce document engage la Métropole, les bailleurs sociaux, la CAF, la Caisse des dépôts et la Région.

Capture contrat

Dix ans après les émeutes de 2005, la situation des quartiers classés prioritaires s’est-elle améliorée ? La réponse est contrastée. Si l’effort de rénovation urbaine a été sans précédent — la transformation spectaculaire du plateau des Minguettes en atteste — les indicateurs sociaux sont toujours aussi préoccupants, voire se sont aggravés en matière d’emploi et de précarité.

C’est dans ce contexte que la convention d’application locale de Vénissieux du Contrat de Ville 2015-2020, a été signée à l’hôtel de ville, le 23 octobre dernier. Autour du maire, Michèle Picard, et du préfet délégué à l’Égalité des chances, Xavier Inglebert, avaient pris place les représentants des autres organismes et institutions signataires : bailleurs sociaux, Caisse d’allocations familiales, Caisse des dépôts, Métropole de Lyon et Région. Un large partenariat qui illustre la volonté d’activer tous les leviers — et pas seulement celui de l’urbain — pour réduire les inégalités et tenter de restaurer l’égalité républicaine entre les territoires.

Le nouveau Contrat de Ville identifie trois secteurs sensibles, estampillés « QPV », comme Quartiers prioritaires de la Politique de la Ville : évidemment le Plateau des Minguettes, qui englobe désormais le quartier des Clochettes à Saint-Fons ; le périmètre du quartier Max-Barel, lui aussi légèrement élargi pour intégrer Duclos ; et enfin le quartier des Acacias en limite du 8e arrondissement de Lyon, relié au QPV États-Unis/Langlet-Santy.

« Ces quartiers sont les premiers touchés par les crises économiques et sociales. Le taux de pauvreté y est trois fois plus élevé, a rappelé Michèle Picard dans son intervention. […] Nous ne devons rien lâcher pour améliorer le quotidien des habitants. L’enjeu social, humain, est primordial. »

Outre la poursuite du renouvellement urbain (lire ici), le nouveau Contrat de Ville intègre donc deux importants volets de développement social et économique. 7 enjeux sont identifiés, déclinés en 18 orientations et 45 mesures. Il s’agit, en substance, d’agir tout à la fois sur l’accès à emploi, l’activité économique, l’égalité des chances à l’école, la réduction des phénomènes de ségrégation spatiale, la promotion de la culture, de la citoyenneté, et l’amélioration du cadre de vie.

« La Politique de la Ville est un tissu complexe qui doit articuler plusieurs politiques, a souligné le Préfet délégué à l’Égalité des chances. De ce point de vue, ce qui se passe à Vénissieux est exemplaire. Ce nouveau Contrat de Ville affirme par ailleurs le principe du droit commun (N.D.L.R. : les politiques publiques doivent être identiques quel que soit le territoire où elles s’appliquent). Or le respect du droit commun, c’est ce qui permet de rendre les politiques spécifiques plus efficaces. »

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