Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Culture

Que Marianne est jolie !

“La République des peuples”, la statue de Georges Salendre, a été entièrement restaurée. Du plus bel effet !

“C’est beau !” Le murmure court de groupe en groupe. “C’est beau !” Ce 22 février, l’équipe municipale avec son service des arts plastiques, dirigé par Jean-Charles Monot, ont inauguré la restauration de la statue de Georges Salendre, “La République des peuples”, place Gaston-Monmousseau.

La nuit tombe peu à peu et la sculpture s’éclaire, célébrée par la musique de la Barquette de Givors. Avec son nouveau socle noir laissé dans l’obscurité, la Marianne rajeunie semble trôner avec le plus bel effet au milieu des airs. Jean-Charles Monot en profite pour remercier la direction du Patrimoine, les services des Éclairages et des Espaces verts de la Ville.
“Enlevez une sculpture, effacez une fresque ou une peinture d’un parc ou d’une place de Vénissieux, remarque le maire Michèle Picard, et vous verrez que vous perdrez bien plus qu’une œuvre, vous perdrez de l’art sans ostentation, celui de l’expression d’une mémoire collective et d’une mémoire partagée des lieux.”
Ce budget mis dans l’art, le maire le revendique : “Démocratiser la culture, la faire partager par le plus grand nombre, la rendre accessible à tous et toutes, c’est le combat que mène notre ville depuis des décennies (…) Pour le capitalisme financier, tout ce qui relève des sciences humaines reste superficiel. En Europe, le rabot de la rigueur sur les budgets Culture des états est déjà à l’œuvre (…) Au pied de cette République des peuples, rappelons-nous que l’éducation, la création et l’art ne sont pas et ne seront jamais des valeurs marchandes.”

Cliquer pour commenter

1 Commentaire

  1. Christophe GIRARD

    26 février 2012 à 19 h 29 min

    Comme nous l’a enseigné Alexandre Soljenitsyne, il faut condamner tous les matérialismes : le matérialisme de l’hyper-libéralisme, comme le matérialisme marxiste.
    L’expérience marxiste montre que chaque fois que le pouvoir était aux mains des communistes, l’art était conçu par ces régimes comme un moyen utilitaire soumis à l’idéologie. A ce titre, l’art était contrôlé et devait “servir” la révolution ou “servir” le régime (tout artiste n’ayant pas compris cela était réduit à néant, voir arrêté, et même supprimé). L’art n’était donc jamais reconnu pour lui-même.
    Mme le Maire semble vouloir faire un peu vite l’impasse sur ces fondements de l’idéologie qu’elle promeut… Encore une fois, le mieux aurait été de laisser les idéologies de coté pour célébrer cet événement.

  2. Christophe GIRARD

    26 février 2012 à 19 h 29 min

    Comme nous l’a enseigné Alexandre Soljenitsyne, il faut condamner tous les matérialismes : le matérialisme de l’hyper-libéralisme, comme le matérialisme marxiste.
    L’expérience marxiste montre que chaque fois que le pouvoir était aux mains des communistes, l’art était conçu par ces régimes comme un moyen utilitaire soumis à l’idéologie. A ce titre, l’art était contrôlé et devait “servir” la révolution ou “servir” le régime (tout artiste n’ayant pas compris cela était réduit à néant, voir arrêté, et même supprimé). L’art n’était donc jamais reconnu pour lui-même.
    Mme le Maire semble vouloir faire un peu vite l’impasse sur ces fondements de l’idéologie qu’elle promeut… Encore une fois, le mieux aurait été de laisser les idéologies de coté pour célébrer cet événement.

  3. Christophe GIRARD

    26 février 2012 à 19 h 29 min

    Comme nous l’a enseigné Alexandre Soljenitsyne, il faut condamner tous les matérialismes : le matérialisme de l’hyper-libéralisme, comme le matérialisme marxiste.
    L’expérience marxiste montre que chaque fois que le pouvoir était aux mains des communistes, l’art était conçu par ces régimes comme un moyen utilitaire soumis à l’idéologie. A ce titre, l’art était contrôlé et devait “servir” la révolution ou “servir” le régime (tout artiste n’ayant pas compris cela était réduit à néant, voir arrêté, et même supprimé). L’art n’était donc jamais reconnu pour lui-même.
    Mme le Maire semble vouloir faire un peu vite l’impasse sur ces fondements de l’idéologie qu’elle promeut… Encore une fois, le mieux aurait été de laisser les idéologies de coté pour célébrer cet événement.

  4. Christophe GIRARD

    26 février 2012 à 19 h 29 min

    Comme nous l’a enseigné Alexandre Soljenitsyne, il faut condamner tous les matérialismes : le matérialisme de l’hyper-libéralisme, comme le matérialisme marxiste.
    L’expérience marxiste montre que chaque fois que le pouvoir était aux mains des communistes, l’art était conçu par ces régimes comme un moyen utilitaire soumis à l’idéologie. A ce titre, l’art était contrôlé et devait “servir” la révolution ou “servir” le régime (tout artiste n’ayant pas compris cela était réduit à néant, voir arrêté, et même supprimé). L’art n’était donc jamais reconnu pour lui-même.
    Mme le Maire semble vouloir faire un peu vite l’impasse sur ces fondements de l’idéologie qu’elle promeut… Encore une fois, le mieux aurait été de laisser les idéologies de coté pour célébrer cet événement.

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également

Culture

Pendant une semaine, des jeunes du quartier Monmousseau ont décoré une murette avec le graffeur Tapas Nocturne.

Actus

La Métropole et la Ville souhaitent favoriser la création d’un projet d’habitat participatif au cœur de la future Zac Monmousseau-Marché-Balmes.

Actus

Ce 19 juin, les élèves des ateliers Henri-Matisse exposaient leurs productions de l'année à la salle Irène-Joliot-Curie.

Actus

« La commémoration de cet appel s’inscrit dans un contexte lourd de menaces », a souligné le maire, Michèle Picard. 

Actus

Le tribunal administratif a décidé, lundi 6 mai, de suspendre les arrêtés « anti expulsions » pris par Michèle Picard.