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Culture

Espace arts plastiques : du tennis de très grande table

 

"À table" de Raphaël Boissy

Si vous faites un tour du côté de l’Espace arts plastiques ces prochains temps, et vous auriez tort de vous en priver, ne soyez pas surpris de ce que vous trouverez en arrivant. Voilà une expo, signée Raphaël Boissy, qui porte bien son nom : “À table” ! Parce que, lorsque vous pénétrez dans la salle, vous tombez sur une gigantesque table de ping-pong. Et quand je dis gigantesque, ce n’est pas une figure de style. Raphaël nous en dévoile les proportions : 17 m de long sur 5,50 m de large. Elle a été construite par les services techniques de la Ville (Direction du Patrimoine). Au centre de cette table, un rectangle vert supportant une balle, deux raquettes et un filet. Pas de doute, il s’agit bien de tennis de table. Le soir du vernissage, ce 22 avril, on entendait ici et là : “Tu as amené ta raquette ? Je peux te battre, j’ai le bras long !”Raphaël explique que le ping-pong est récurrent dans son travail depuis quasiment le début. Il ajoute : “C’est un jeu convivial.” Sur les murs, quelques photos montrent l’artiste chez ses parents ou des cousins : la nappe ou le blue jean font alors office de filet. Il y a aussi d’autres tables accrochées aux murs : une blanche, une noire comme un tableau d’école, la dernière recouverte de peinture verte, couleur de la vraie table de ping-pong mais aussi, ainsi présentée, la réplique d’une toile abstraite. Au fond, un nouveau rectangle couvert de ronds verts. “J’ai utilisé une balle de ping-pong en mousse que j’ai enduite de peinture. Elle symbolise à la fois l’acte de jouer et de peindre.”
Le soir du vernissage, l’équipe municipale est venue en nombre apprécier le travail d’un artiste maison : Raphaël est l’un des animateurs des ateliers Henri-Matisse. Yolande Peytavin, la première adjointe ayant en charge la culture, trouve cette exposition “impressionnante et inhabituelle”. Elle rappelle qu’elle est la dernière de la saison et que la ville a pour principe d’acheter une œuvre : ainsi, le rhinocéros de Mat Coco est exposé au 2e étage de l’hôtel de ville. Par contre, commence-t-elle et elle se tourne vers Raphaël : “Pour la table, je ne sais pas où on pourra la mettre.”
Yolande Peytavin parle du soutien financier de la Ville et du catalogue de l’exposition, édité également par la municipalité. “Chaque exposition attire plus de 350 visiteurs sans parler des scolaires.”
À son tour, Jean-Charles Monot, directeur de l’Espace arts plastiques, prend la parole pour parler de “l’utilisation de l’humour par Raphaël Boissy” et du “côté jubilatoire de son travail qui peut paraître carré, voire minimal”.
Avant de conclure, il donne quelques informations concernant les arts plastiques : le 15 juin, le vernissage des ateliers Henri-Matisse se tiendra à la salle Irène-Joliot-Curie ; un appel à candidature vient d’être lancé pour le 1% artistique qui accompagnera la construction du groupe scolaire Joliot-Curie ; enfin, la plasticienne Emmanuelle Coquelay sera en résidence à Vénissieux en 2011-2012.
“La prochaine exposition, à la rentrée, sera celle de Simon de Saint-Martin, un bricoleur et transformateur de génie qui s’inspire de la lumière électrique.”

Le soir du vernissage, Yolande Peytavin, première adjointe, Jean-Charles Monot, directeur de l'Espace arts plastiques et l'artiste Raphaël Boissy

httpv://www.youtube.com/watch?v=wuMQNCmBaIw

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