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Conseil de quartier Charles-Perrault : dernier conseil, dernières réponses

À cause de la neige et du verglas, qui avaient recouvert les trottoirs de l’agglomération, le conseil de quartier Charles-Perrault, présidé par Éléazar Bafounta, ne débordait pas d’habitants, ce jeudi 2 décembre. Une vingtaine de courageux avaient fait le déplacement. Après une rapide présentation des activités de la Police nationale et de la politique municipale, vint le tour des interventions des riverains. Le problème des déchets a constitué le premier sujet abordé, une habitante s’inquiétant de voir “les Roms fouiller dans les poubelles pour revendre ensuite ce qu’ils trouvent un peu plus loin”. Michèle Picard a tenu à élargir le problème à la situation sociale que connaît la France : “Moi, ce qui me gène, c’est que des êtres humains soient obligés de fouiller dans les poubelles pour survivre. Le marché parallèle qui en découle, les problèmes de squat, ce ne sont que quelques-unes des conséquences de la dégradation du niveau de vie des Français.”
“Chez nous, nous n’avons pas vu passer les ambassadeurs du tri, a ensuite fait savoir un habitant. Ça ne sert à rien de trier de toute façon, puisque beaucoup de mes voisins jettent tout et n’importe quoi dans les poubelles vertes.” “Nous sommes dans une société de déchets, a rappelé Pierre-Alain Millet, adjoint au maire chargé de la propreté. On jette tout et partout. Mais nous devons travailler tous ensemble, ville, bailleurs, habitants, pour améliorer la situation. Nous devons être tenaces, en parler, nous réunir. C’est dans cet état d’esprit que les ambassadeurs du tri ont sillonné la ville. S’ils n’ont pas rencontré tous les habitants, ils ont noté la situation dans chaque immeuble en ce qui concerne les poubelles de tri. De cette façon, nous pourrons faire un bilan avec les bailleurs concernés.”
Les débats se sont ensuite concentrés sur la construction de nouvelles habitations, avenue Marcel-Cachin. “Allons-nous encore avoir des immeubles juste en face de chez nous ?” s’est inquiétée une riveraine. “Construire, c’est très bien, mais au rythme où ça va, Vénissieux va devenir une ville bétonnée !” a ajouté sa voisine. “Nous avons, ces dernières années, détruit 1 700 logements aux Minguettes, leur a répondu Henri Thivillier, adjoint au maire chargé de l’urbanisme. Nous en avons déjà reconstruit 700. Sachez que nous sommes face à une demande en logements sociaux que nous ne pouvons satisfaire : nous recevons chaque année 4 000 dossiers et nous ne pouvons en satisfaire que 1 000. Nous avons donc décidé de continuer à construire du logement locatif social. Quant au programme immobilier avenue Cachin, il s’agira de constructions “plots”, avec trois ou quatre étages, construits au bord de l’avenue. Ils seront donc assez éloignés des balcons des immeubles déjà existants.”
L’assemblée générale de Charles-Perrault a donc clos la série des treize conseils de quartier réunis depuis le mois d’octobre à Vénissieux. Avec les nombreuses remontées des habitants, tous quartiers confondus, en matière de propreté, de tri, de sécurité et d’urbanisme, nul doute que les élus y ont trouvé de nombreuses pistes concernant leur politique pour les prochains mois

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