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Le nouveau conseil municipal est installé, le travail peut reprendre

Le conseil municipal issu de l’élection des 22 et 29 mars est officiellement installé. Tous les adjoints de 2014 ont retrouvé leur délégation. Le maire, Michèle Picard, a envoyé un message clair de continuité et d’exemplarité. En réglant au passage quelques comptes avec “ceux qui ne respectent pas Vénissieux”.

Bureau municipal

Le maire, Michèle Picard, et ses dix-sept adjoints

 

L’affluence au 3e étage de l’hôtel de ville, samedi 4 avril, pour l’installation du nouveau conseil municipal, était au niveau de la tension qui a régné durant la dernière campagne électorale. Et de la victoire sans appel obtenue dans les urnes par la liste “Rassembler les Vénissians, tenir le cap à gauche”. Dans une salle du conseil archi-comble, Michèle Picard a été réélue maire de Vénissieux sous les vivats par 35 voix sur 48.
Comme en 2014, elle a reçu l’écharpe tricolore des mains de la doyenne de l’assemblée, Danièle Gicquel. Avant de faire procéder à l’élection d’une équipe de 17 adjoints en tout point identique à celle qui a dû quitter l’hôtel de ville, il y a deux mois, à la suite de l’annulation du scrutin par le Conseil d’État.

Un message on ne peut plus clair de stabilité et de continuité adressé à des électeurs qui n’ont pas apprécié que l’on remette en cause leur choix politique. “Lors de ma précédente investiture, je parlais d’exemplarité, d’honnêteté, d’humilité face à la tâche qui est la nôtre, face à la crise que les Vénissians endurent au quotidien. Un an plus tard, les habitants ont tranché de façon nette et cinglante : ils ont renvoyé dans les cordes ceux qui se livrent aux petits calculs politiciens, ceux qui divisent, ceux qui font passer leur ego avant l’intérêt général”, déclarait Michèle Picard en ouverture de son discours d’investiture. “On ne construit rien dans le déni, on ne construit rien avec, pour seul objectif et seul programme, la fin de 80 ans de communisme, ajoutait-elle. À ce titre, je serais presque tentée de remercier Christophe Girard : il m’a permis d’être légitimée deux fois en un an, et il a permis à notre liste de creuser un écart encore plus fort qu’en 2014, et de décrocher un pourcentage plus élevé. (…) Le vote du 29 mars est une réponse cinglante : les Vénissians ne sont pas naïfs, il ne faut pas les prendre de haut, ils ont très bien compris la situation, ils ont, comme on dit, trié le bon grain de l’ivraie : d’un côté l’expérience et l’engagement au service de l’intérêt général ; de l’autre, des intérêts particuliers et des attitudes anti-démocratiques, contre lesquelles le préfet vient d’ailleurs de porter plainte. C’est ce que j’appelle un fracassant retour de boomerang, dans les urnes et devant les tribunaux.”

“Notre majorité va mettre les bouchées doubles”

Cette mise au point effectuée, Michèle Picard s’est empressée de reprendre de la hauteur : “Aucun sentiment de revanche n’animera notre majorité municipale. Je ne suis pas le maire de mes sympathisants, mais le maire de tous les Vénissians dans un esprit républicain. Ce qui nous porte, ce n’est pas de faire tomber une ville, mais au contraire de la tirer vers le haut, de la faire avancer, d’en renforcer la dynamique actuelle.”

Et de s’engager : “Notre majorité municipale va mettre les bouchées doubles pour poursuivre le pacte communal adopté par les Vénissians”. Plusieurs conseils municipaux sont ainsi annoncés d’ici à la fin du mois d’avril de façon à pouvoir voter sans tarder un budget et verser les subventions aux associations, qui sont ressorties fragilisées financièrement de cet épisode politico-juridique. Autre chantier ajourné que la Ville entend relancer au plus vite : la charte de coopération avec les acteurs économiques pour “créer des passerelles entre la jeunesse et le monde du travail”.

Michèle Picard a également réitéré son intention de mettre en place une commission relative à la lutte contre l’abstention. Le niveau extrêmement bas de la participation les 22 et 29 mars derniers est venu rappeler, s’il en était besoin, l’urgence d’une action en ce sens. “L’échelle de la commune me paraît appropriée pour retisser le lien civique avec les habitants, avec les jeunes générations, avec tous ces gens qui se sentent abandonnés, méprisés et qui, en ne votant pas, se trompent de cible”, a précisé le maire.

Avant d’évoquer une autre priorité : la réaffirmation des principes de laïcité. “J’évoquais l’année dernière le vivre ensemble, les replis identitaires, communautaires, toutes ces fractures manifestes qui rongent la société française. Entre-temps il y a eu le 7 janvier, pis ces trois journées noires où nos craintes se sont transformées en effroi : la barbarie, là, présente parmi nous, à Paris comme à Tunis. L’avenir de Vénissieux n’est ni dans le communautarisme, ni dans le rejet de l’autre, ni dans la xénophobie. Il est en une République, une et indivisible, il est dans la tolérance, donc dans le cadre d’une laïcité qui ne se négocie pas. (…) Il y a un travail de pédagogie, de sensibilisation à accomplir à ce sujet, un travail qui n’a peut-être pas été entrepris de façon sérieuse, tellement ce principe semblait acquis. La Ville s’y attellera car elle croit en la primauté de l’intelligence sur la violence, de l’émancipation sur l’embrigadement, de l’éveil sur le repli.”

Sur la place de Vénissieux dans la nouvelle Métropole de Lyon, Michèle Picard a rappelé sa position : “Il n’y aura pas de ma part d’opposition frontale et systématique à la mise en commun de certaines compétences, mais il y aura par contre une vigilance accrue en matière d’exercice démocratique au sein de l’assemblée métropolitaine.”
En conclusion, le maire a délivré un message de vérité quant aux conséquences de l’austérité budgétaire imposée aux collectivités territoriales par le gouvernement : “Le budget de la Ville va perdre 7 millions d’euros d’ici 2017. C’est considérable, c’est même du jamais vu. Nous devrons faire des choix, tout en restant fermes sur ce qui forge l’identité de Vénissieux : le maintien des services publics de proximité de qualité, la poursuite d’investissements dédiés à l’intérêt général et la dynamique de tous ses quartiers.”

Les dix-sept adjoints au maire et leurs délégations

1ère adjointe : Yolande Peytavin
Développement de la ville ; relations internationales ; communication ; droits des femmes.
Agée de 61 ans, technicienne de profession, Mme Peytavin (PCF) est conseillère municipale depuis 1989 et première adjointe au maire depuis 1996. Elle siège au Conseil métropolitain.

2e adjoint : Pierre-Alain Millet
Logement ; développement durable ; énergies.
Agé de 57 ans, de profession enseignant-chercheur, M. Pierre-Alain Millet (PCF) est conseiller municipal depuis 1989, adjoint au maire depuis 2008.
Il a également été réélu au Conseil métropolitain.

3e adjointe : Saliha Prudhomme-Latour
Politiques sociales ; lutte contre la grande pauvreté ; personnes âgées.
Agé de 45 ans, Mme Prudhomme-Latour (PCF) est adjointe administrative de profession. Conseillère municipale depuis 2008.

4e adjoint : Idir Boumertit
Grand projet de ville ; insertion ; formation.
Agé de 40 ans, M. Boumertit (Parti de gauche) est conseiller en insertion. Il est conseiller municipal depuis 2001, adjoint au maire depuis 2014.
Il siège désormais aussi au Conseil métropolitain.

5e adjointe : Andrée Loscos
Politique sportive.
Agé de 67 ans, Mme Loscos (PCF) était informaticienne, elle est retraitée. Elle est conseillère municipale depuis 2001 et adjointe au maire depuis 2008.

6e adjoint : Djil Ben Mabrouk
Emploi ; développement économique et commercial.
Agé de 58 ans, M. Ben Mabrouk dirige un cabinet de conseil et d’audit. Représentant la “société civile”, il entame son troisième mandat, le deuxième en tant qu’adjoint au maire.

7e adjointe : Véronique Callut
Education et jeunesse.
Agé de 52 ans, Mme Callut (PCF) est commerçante. Elle est conseillère municipale depuis 2008. C’est son deuxième mandat d’adjointe au maire.

8e adjoint : Bayrem Braïki
Finances ; culture ; développement numérique.
Agé de 39 ans, M. Braïki (PCF) est directeur d’entreprise. Il a obtenu son premier mandat en 2001 ; il est depuis adjoint au maire.

9e adjointe : Véronique Forestier
Patrimoine et systèmes d’informations
Agée de 51 ans, Mme Forestier (PCF) est secrétaire de métier. Elle est conseillère municipale depuis 2008 ; elle était devenue adjointe en 2009 après avoir succédé à Michèle Picard devenue maire.

10e adjoint : Georges Bottex
Déplacements urbains ; voirie ; propreté ; mobilier urbain.
Agé de 62 ans, M. Bottex (Europe Ecologie les Verts) est artisan à la retraite. Il est adjoint au maire depuis 2014.

11e adjointe : Danielle Gicquel
Enfance et petite enfance ; santé publique.
Agée de 71 ans, Mme Danielle Gicquel (personnalité socialiste) est retraitée de la fonction publique territoriale. Elle est conseillère municipale depuis 1983, adjointe au maire depuis 2001.

12e adjoint : Thierry Vignaud
Etat-civil ; élections ; cimetières.
Agé de 51 ans, M. Vignaud (Mouvement républicain et citoyen) est cadre dans un organisme de logement social. Conseiller municipal depuis 2008, il est adjoint au maire depuis ce moment.

13e adjointe : Valérie Talbi
Protocole ; vie associative ; centres sociaux.
Agée de 48 ans, vendeuse, Mme Talbi (PCF) a été élue en 2014 conseillère municipale, et adjointe au maire.

14e adjoint : Jean-Maurice Gautin
Ressources humaines ; coordination des astreintes ; cadre de vie ; marchés forains.
Agé de 53 ans, M. Gautin (PCF) est chauffeur poids lourds. Conseiller municipal depuis 2008 et adjoint au maire depuis 2014.

15e adjoint : Abdelhak Fadly
Conseils de quartier.
Agé de 53 ans, M. Fadly (PCF) est de profession employé. Conseiller municipal depuis 2001 et adjoint au maire depuis 2014.

16e adjointe : Amina Ahamada Madi
Conseils de quartier.
Agé de 51 ans, Mme Ahamada Madi (PCF) est adjointe administrative. Conseillère municipale depuis 2001 et elle aussi adjointe au maire depuis 2014.

17e adjoint : Hamdiatou Ndiaye
Conseils de quartier.
Agé de 28 ans, M. Ndiaye (Parti de gauche) est conseiller en relations clients. Il a fait son entrée en 2014 au conseil municipal, dont il reste l’un des plus jeunes élus.

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