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Éric Calderon : le sens du collectif

De ses années à Vénissieux, Éric Calderon a gardé le sens du collectif. Ça tombe bien : il est aujourd’hui directeur du Pôle Lyon du groupe Ramsay Santé et dirige six établissements hospitaliers, en mettant toujours en avant l’importance de l’esprit d’équipe.

De ses années à Vénissieux, Éric Calderon a gardé le sens du collectif. Ça tombe bien : il est aujourd’hui directeur du Pôle Lyon du groupe Ramsay Santé et dirige six établissements hospitaliers, en mettant toujours en avant l’importance de l’esprit d’équipe.

De ses années passées à Vénissieux, Eric Calderon garde un excellent souvenir du collège Honoré-de-Balzac

Éric Calderon se définit comme un amateur de chiffres, une passion découverte dès son plus jeune âge qu’il a notamment développée au collège Honoré-de-Balzac. “Nous nous sommes installés avenue de Pressensé quand j’avais 9 ans, se souvient-il. Nous arrivions de Gerland. Je garde un excellent souvenir du collège, avec de super professeurs.” C’est lorsqu’il intègre le lycée Lumière que les chiffres vont décider de son avenir professionnel. “J’aimais les matières scientifiques, notamment les mathématiques. Je ne souhaitais pas aller à la fac.” Résultat ? Il intègre un BTS gestion et se lance dans des études financières. “J’ai été admis au Cours Pitiot, un établissement privé que je finançais moi-même en travaillant.”
À cette époque, celui qui est aujourd’hui directeur du Pôle Lyon du groupe Ramsay Santé ne se voyait pas particulièrement à la tête d’établissements hospitaliers. Mais voilà, en 1988, il devient responsable du service administratif et logistique de l’infirmerie protestante de Lyon. Une révélation. “L’ensemble du travail m’intéressait. Mais il fallait encore que je me forme dans des matières comme le marketing.” Il se lance alors un nouveau défi : intégrer l’EM Lyon. Pendant un an et demi, il planche sur de nouvelles matières tout en travaillant à la “Protes”.
La machine est lancée et sa carrière professionnelle se dessine : à l’issue de cette formation, il quitte la région lyonnaise, dirige une clinique “familiale” de 109 lits, à Paris, reconstruite pour accueillir 170 lits. “On ne peut pas recréer une clinique sans travailler en équipe, affirme-t-il. Nous nous sommes réunis en groupes de travail avec les praticiens, mais aussi avec l’ensemble du personnel, paramédical ou administratif et c’est ce qui nous a permis d’avancer.”
En 2009, il est contacté par le groupe Capio. Il revient dans la région pour diriger la clinique du Tonkin pendant six ans. “Un gros projet, avec la construction et la mise en route du Médipole.” Le groupe Ramsay Santé rachète ensuite Capio, et Éric se voit confier la direction générale du pôle Lyon. Il est aujourd’hui en charge de 2 250 salariés, 650 médecins libéraux, 1 458 lits et quatre services d’urgence répartis dans six établissements (Jean-Mermoz, l’Hôpital privé de l’Est lyonnais (HPEL), les trois sites d’Iris à Marcy-l’Étoile, Lyon 8e et Saint-Priest, La Sauvegarde, la clinique du Beaujolais et Médipole).

Un avant et un après Covid

Bien sûr, impossible de ne pas évoquer l’épidémie de Covid-19. Éric Calderon se souvient très bien de ce message de l’Agence régionale de santé, le 13 mars 2020, lui demandant d’arrêter l’ensemble des interventions programmées. “À Lyon, très vite, le secteur public et le privé se sont entendus, rappelle-t-il. Cette épidémie a fait tomber des barrières, nous avons appris à travailler d’une autre manière, davantage à l’écoute des autres. Nous étions tous dans le même bateau. À Mermoz, nous avons eu l’autorisation dérogatoire de créer des lits de réanimation. Les HCL ont accueilli notre personnel pour des formations. Des médecins qui ne travaillaient plus ont proposé leur aide. Tout le monde l’a joué collectif.”

Un héritage vénissian

Cette inclination pour l’action collective s’est construite lors de ses années vénissianes. Éric Calderon se souvient en particulier de son équipe de football de Surville, à côté du gymnase Albalate, où il venait s’entraîner plusieurs fois par semaine. “J’étais défenseur central, un poste qui permet d’avoir une vision globale sur l’équipe. Mon frère Serge jouait au milieu de terrain. Dans l’équipe du Surville Olympique, il y avait des artisans, des étudiants, un peintre, un carreleur, un transporteur, un boulanger, un mécanicien… Un sacré mélange, non ? J’ai aussi joué au tennis et au handball à Vénissieux, j’aimais bien. On était sportifs dans la famille.
Sa vie professionnelle très intense le conduit toutefois à mettre le sport entre parenthèses. Jusqu’à ce qu’on lui suggère de s’essayer au golf. Une discipline individuelle, mais qui reste un excellent moyen de passer du temps avec ses amis et de s’en faire de nouveaux. “C’est très tactique mais c’est surtout un combat contre soi-même, exigeant une concentration maximale. Cela me vide la tête et c’est très exigeant physiquement malgré ce que l’on pourrait croire.”
Et pour compléter ces moments de lâcher-prise, son autre passion, la musique, le conduit à assister à des concerts. Une habitude qui lui reviendra sans doute lorsque la crise sanitaire sera passée et que les salles de spectacle seront de nouveau ouvertes. “J’attends avec impatience les Nuits de Fourvière”, assure-t-il. De nouvelles émotions individuelles partagées dans une ambiance collective, donc.

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