“C’est le rectorat qui a pris cette décision”, indique Muriel Gelin, présidente du conseil local des parents d’élèves FCPE. Ces études encadrées par des enseignants concernaient pourtant de nombreux élèves. “Ils étaient entre 25 et 55 à y participer les lundis, mardis et jeudis soirs entre 17 h 30 et 19 h 30, ce qui prouve bien un réel besoin. À deux mois des épreuves du baccalauréat, les 300 élèves de première et de terminale ne peuvent plus bénéficier de cet accompagnement. Un autre dispositif intitulé “Stages passerelles” est bien en place, mais seulement pendant les vacances scolaires. Et il s’agit davantage d’une remise à niveau.”
Au-delà de la décision, pour le moins contestable sur le fond, les parents d’élèves s’indignent de la méthode : “On nous a mis devant le fait accompli. Nous l’avons su à la rentrée des vacances de février. Auparavant, personne n’avait clairement annoncé la disparition du dispositif DERSL, et donc par ricochet de l’aide aux devoirs !”
Le conseil local des parents d’élèves FCPE a adressé un courrier à la rectrice de l’académie, dans lequel il exige que “le dispositif réintègre très rapidement le lycée et soit pérennisé”. Pas de réponse à ce jour. Une pétition est également en ligne (www.petitionpublique.fr/?pi=SEMBAT). “Plus de 100 signatures ont d’ores et déjà été collectées”, précise Mme Gelin.
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