Les emplois d’avenir doivent contribuer à créer environ 150 000 postes en France, financés à 75 % par l’État. Ils s’adressent en priorité aux jeunes les plus éloignés de l’insertion professionnelle, résidant dans des zones urbaines sensibles ou rurales. “Un quart des jeunes est au chômage, rappelait en préambule le ministre du Travail. Dans certaines zones, ce chiffre peut atteindre 40, 50 voire 60 %. Ces emplois d’avenir permettront à des jeunes qui n’ont que peu travaillé d’avoir leur premier emploi. Ils bénéficieront ainsi d’une aide bienvenue.”
À Vénissieux, vingt contrats d’avenir ont été décidés. Ils ont fait l’objet d’une délibération votée le 28 janvier par le conseil municipal. Ce dispositif sera complété par une augmentation du nombre d’apprentis. “Tout un travail est mis en place pour que ces emplois débouchent sur des emplois pérennes, a précisé Michèle Picard, le maire, lors de la signature de la convention. Nous souhaitons, en ce sens, renouveler l’expérience des emplois-jeunes.”
“Une rencontre est prévue pour début mars avec les différents chefs de services de la Ville, afin de repérer au mieux leurs besoins, précise Martial Guiguet, directeur de la Mission locale de Vénissieux, qui coordonne localement les signatures de contrats d’avenir. Par ailleurs, dans d’autres structures, nous avons déjà fait signer cinq contrats : deux sont employés par une compagnie de danse, un autre à Rillieux en tant que responsable informatique, un autre à un poste de chargé de communication, et un dernier, en tant que chaudronnier.”
Au total, la Mission locale de Vénissieux devrait faire signer environ 180 emplois d’avenir.
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