Au centre social, on était content de la dynamique ainsi créée dans le quartier et la directrice évoquait les réactions des jeunes : “C’est un vrai film ? Il va passer à Gérard-Philipe ? Au Comœdia ?”
“On est dans le rêve dès qu’on parle de cinéma. Les gens avaient les yeux pétillants.”
Le réseau a bien fonctionné (les centres sociaux, Boris-Vian, les EPJ, Bioforce, le Certa, l’Assfam…) et David a pu rencontrer plus de 80 personnes.
“Nous avons une trentaine de rôles à distribuer, que nous cherchons dans la région lyonnaise et à Marseille, où nous avons reçu une aide de la Région. Quand Philippe Faucon viendra, nous verrons ensemble si on a trouvé ceux qu’ils cherchent ou s’il faut continuer.”
David avait amené avec lui le DVD du dernier film de Philippe Faucon, “La désintégration”, sur l’endoctrinement par la religion. Avant son départ, plusieurs dames, les larmes aux yeux, sont venues le remercier et lui ont demandé de transmettre leur émotion au réalisateur.
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