Un camouflet pour les 108 ex-salariés de Saint-Jean Industries. Licenciés au printemps 2009, après des semaines de combats et la disparition de leur entreprise vieille de plus d’un siècle, ils avaient saisi le tribunal de Prud’hommes en mars 2010. Lequel, après délibération, avait qualifié à l’unanimité leur licenciement de “véritable manipulation” et reconnu son caractère “sans cause réelle et sérieuse”. Mais le liquidateur judiciaire de l’usine vénissiane avait fait appel de ce jugement. Et la Cour d’appel de Lyon vient de se prononcer : elle déboute les salariés de Saint-Jean Industries de leur demande d’indemnités. Et donne raison sur le fond à Émile Di Serio.
“Cette nouvelle décision nie la réalité pour ne pas mettre en cause un dirigeant sans scrupule qui a sciemment organisé la liquidation de l’usine, a immédiatement réagi Michèle Picard, maire de Vénissieux. Face à ce gâchis humain, ce cynisme sans borne, j’opposerai continuellement mon indignation et ma colère aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui mènent un combat exemplaire pour l’intérêt général, pour l’avenir industriel de notre pays et de ses savoir-faire.” Les salariés étudient la possibilité de se pourvoir en cassation. Il s’agirait alors, en matière de droit français, de leur dernière chance de faire valoir leurs droits.
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