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Quatre créations de classes pour la rentrée

Ce Jeudi 2 septembre, les enfants de maternelle et d’élémentaire reprennent le chemin de l’école. Une rentrée qui, côté carte scolaire, se présente à Vénissieux de façon plutôt sereine avec la création de quatre classes : trois en maternelle à Gabriel-Péri, au Centre ainsi qu’à Anatole-France ; et une en élémentaire à Saint-Exupéry.
D’autres ouvertures devraient être entérinées après le comptage des élèves par l’IEN, l’inspecteur de l’Éducation nationale : trois en maternelle à Gabriel-Péri (ce serait la seconde ouverture pour cette année) et à Jules-Guesde ; deux en élémentaire à Georges-Lévy et à Pasteur. Christian Falconnet, l’adjoint au maire en charge des affaires scolaires, est optimiste : “Le nombre d’élèves inscrits en juin dans ces établissements étant supérieur au seuil permettant l’ouverture, j’espère qu’il n’y aura aucun souci.” Seule incertitude pour cette rentrée : le maintien de la septième classe à la maternelle Moulin-à-Vent.
Ces bonnes nouvelles n’empêchent pas les enseignants, les parents, les élus et les DDEN de rester mobilisés, notamment face à la suppression de 16 000 postes dans l’éducation décidée par Luc Chatel, le ministre de l’Education nationale, et le gouvernement. Le mouvement de grève du 7 septembre pourrait être bien suivi dans l’Education nationale.

Deux établissements en CLAIR
Dans le secondaire, un nouveau sigle fait son apparition : c’est CLAIR, qui signifie “collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite”.
En France, 105 établissements “concentrant le plus de difficultés en matière de climat scolaire et de violence” (dixit le Bulletin officiel de l’Education nationale) ont été retenus sur proposition des rectorats dans le cadre de ce programme annoncé en avril, en clôture des États généraux de la sécurité à l’école. Sélectionnés sur des critères sociaux, pédagogiques et de vie scolaire, ces établissements devraient bénéficier d’innovations en matière de pédagogie, de vie scolaire et de ressources humaines.
Dix académies sont concernées. Dans celle de Lyon, cinq établissements ont été retenus : le collège Elsa-Triolet et le lycée professionnel Marc-Seguin à Vénissieux, les collèges des Noirettes à Vaulx-en-Velin, Lamartine à Villeurbanne et Alain à Saint-Fons.
Un dispositif qu’analysent avec prudence nombre de professionnels, dont ceux qui animent l’Observatoire des zones prioritaires : “Que la violence à l’école soit abordée dans le cadre d’une action globale, comme les États généraux l’avaient recommandé, est une bonne chose. Mais il ne faudrait pas que, dans la communication et l’action du gouvernement, le traitement de la violence écrase toutes les autres questions et entraîne précipitation et amalgames dont l’éducation prioritaire souffrirait.” Le Snes de son côté estime que ce programme est “la déclinaison brutale du credo libéral et sécuritaire appliqué à l’Ecole et traduit le renoncement à faire de l’école un outil de réussite sociale pour tous”.

Une UPI à Michelet
Concernant l’enseignement adapté, le collège Jules-Michelet va ouvrir une Unité pédagogique d’intégration (UPI) pour les élèves sortant de CLIS (classe d’intégration scolaire). Rappelons que
les CLIS permettent aux élèves présentant des difficultés de recevoir un enseignement adapté, dispensé par des enseignants spécialisés. Tout au long de leur scolarité, ils progressent ainsi à leur rythme. À la fin du primaire, ils sont généralement orientés vers des UPI (Unités pédagogique d’intégration)… quand il y en a et quand il reste de la place.
C’est exactement le problème auquel étaient confrontés douze familles dont les enfants arrivaient en fin de cycle à Henri-Wallon. “La proposition qui nous était faite, explique une maman, était d’inscrire nos enfants dans le collège de secteur, en classe ordinaire. Ce que nous avons refusé. Cela remettait en cause tout le travail réalisé en CLIS par les instituteurs spécialisés.” Début juin, les parents alertaient les conseillers généraux : “Ils nous ont fait part de leur inquiétude et de leur désarroi face à l’absence de solution pour leurs enfants”, précisent Christian Falconnet et Marie-Christine Burricand. Le maire, Michèle Picard, recevait aussi les familles et chacun se tournait vers Mme Christin, l’inspectrice d’académie. Un rendez-vous était fixé, à l’issue duquel l’ouverture d’une UPI à Jules-Michelet était décidée.
Les conseillers généraux s’en sont félicités mais se disent vigilants, n’ayant pas la certitude que tous les enfants concernés aient une place dans cette UPI : “Un flou domine encore quant aux alternatives possibles envisagées par l’Académie”

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