Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Actus

LMH : “On ne confie pas notre travail à des huissiers”

Suite à notre article “Inacceptables expulsions” paru en ligne et dans le n° 626 en date du 31 mai, le bailleur Lyon métropole habitat (LMH) a tenu à apporter des précisions sur deux cas que nous évoquions, et plus largement sur sa politique en matière de contentieux.

Suite à notre article “Inacceptables expulsions” paru en ligne et dans le n° 626 en date du 31 mai, le bailleur Lyon métropole habitat (LMH) a tenu à apporter des précisions. Il assure ainsi que les deux expulsions évoquées le concernant étaient devenues inévitables, au terme de plusieurs années de procédures amiables, puis judiciaires. Et rappelle que la justice a validé ces expulsions.

LMH défend sa démarche. “En cas d’impayé, notre objectif consiste à allier recouvrement et maintien des locataires dans les lieux, dès lors qu’il y a un bail, souligne la directrice du service contentieux, Isabelle Neyron. Dans un premier temps, les agences de proximité mènent une première phase amiable. S’il n’y a pas de solution, le dossier est transmis au service contentieux, qui se trouve au siège.” Et de préciser que ce service, fort d’une douzaine de collaborateurs, gère actuellement 1 500 dossiers.

“On essaie toujours de trouver des solutions, et nos collaborateurs gardent le contact direct avec les locataires, reprend Isabelle Neyron. LMH est également en contact constant avec les services sociaux des mairies et de la Métropole, les associations, au sein d’un partenariat constructif. C’est uniquement lorsqu’il n’y a pas d’adhésion du locataire à nos propositions (apurement de la dette, orientation vers les services sociaux), que nous menons les procédures juridiques à leur terme. […] On ne confie pas notre travail à des huissiers.”

La logique est toutefois différente en cas de “trouble de jouissance” causée par un locataire à ses voisins. “Nous avons une responsabilité en tant que bailleurs vis-à-vis des autres locataires, car nous leur devons une jouissance paisible de leur logement, avertit Sophie Descroix, directrice de la communication. En cas de trouble avéré, si la justice nous donne raison, nous menons la procédure jusqu’au bout dans les plus brefs délais. Il en va de même en cas d’agression de nos collaborateurs ou lorsqu’une personne occupe un logement sans bail.”

Cliquer pour commenter

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également