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Journée de la laïcité : plus de 1 700 enfants ont planché

C’est une vraie réussite. La 7e édition de la Journée de la laïcité a réuni 1 774 élèves.


C’est une vraie réussite. La 7e édition de la Journée de la laïcité a réuni 1 774 élèves, repartis dans 91 classes de la maternelle au CM2, ainsi que les élus du Conseil municipal d’enfants (CME) et les jeunes de la maison de l’enfance Louis-Pergaud. Tous se sont engagés dans un travail de sensibilisation. Le résultat était présenté le 9 décembre – journée anniversaire de la loi de 1905 portant sur la séparation des églises et de l’État – à la médiathèque Lucie Aubrac, en présence des élus, des DDEN (délégués départementaux de l’Éducation nationale), et des IEN (inspectrices de l’Éducation nationale).

Les élèves ont été chargés de rédiger de courtes histoires liées à des questions précises : Comment faire vivre la laïcité au quotidien dans les classes ? Les filles et les enfants peuvent-ils avoir les mêmes désirs ?… Ils les ont présentées avec la technique de conte originaire du Japon : le kamishibai, qui consiste à faire défiler des planches illustrées dans un chevalet en bois. Tour à tour, les petits de la maternelle du Centre, les élèves d’élémentaire du Charréard et les élus du CME ont insisté sur le fait qu’un garçon peut devenir coiffeur ou sage-femme et faire de la danse, une fille pilote de formule 1 ou policière tout en pratiquant le foot.


À l’occasion du vernissage, Marie-Thérèse Persch, présidente des DDEN, puis Blandine Vincent (IEN) ont chaleureusement félicité les enfants et les enseignants pour le travail réalisé. « Sensibiliser à la laïcité c’est s’ouvrir à l’autre dans sa singularité dans ce qu’il a de différent, rappelait le maire, Michèle Picard. C’est respecter autrui pour ce qu’il est et construire une communauté ouverte et éclairée. La laïcité est un principe qui nous protège. Elle n’est pas non plus une religion de l’anti-religion, pas plus qu’elle ne signifie une société sans religion. Elle ne stigmatise pas, ni ne montre du doigt telle ou telle confession. C’est un instrument de concorde pas de discorde. »
Les œuvres sont exposées jusqu’au 20 décembre à la médiathèque Lucie-Aubrac, elles seront ensuite restituées à chaque école.


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