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Une marche contre les violences faites aux femmes

Elle a lieu ce samedi 24 novembre à partir de 14 heures au départ de la place Bellecour. Nous avons rencontré Anahi Miranda, une jeune féministe Vénissiane engagée dans l’organisation.

Elle a lieu ce samedi 24 novembre à partir de 14 heures au départ de la place Bellecour. Nous avons rencontré Anahi Miranda, une jeune féministe vénissiane engagée dans l’organisation.

« Nous allons marcher pour nous faire entendre, montrer notre nombre, notre force et notre détermination contre ce système inégalitaire et violent. » Voici ce que l’on peut lire sur la page Facebook du collectif Nous Toutes 69 qui, à l’appel du collectif national Nous Toutes, organise ce samedi à Lyon, comme dans une cinquantaine de villes françaises, une marche « pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles ».
Le point de ralliement est fixé ce 24 novembre place Bellecour à 14 heures. Le cortège s’élancera ensuite rue Édouard-Herriot jusqu’aux Terreaux avant de retourner à Bellecour via le quai Saint Antoine. Code couleur pour les participantes et les participants : le violet, couleur du féminisme, et le blanc, en lien avec le happening de rue des Femmes en blanc, organisé par l’association Fil’actions dans le cadre du festival Brisons le silence contre les violences conjugales.

Éveiller les consciences
Depuis la mi-octobre, une trentaine de militantes se réunit régulièrement pour l’organisation du jour J. Parmi elles, Anahi Miranda, jeune Vénissiane de 22 ans, étudiante en droit. « Nous sommes des femmes de tous âges, venues de tous horizons. Nous nous sommes organisées par pôles : tracts, affiches et pancartes ; réseaux sociaux ; logistique et gestion ; associations et partenaires. À Lyon par exemple, le planning familial, Osez le féminisme et Filactions nous ont prêté leurs locaux, aidé sur leurs ateliers. » Ce jeudi soir, Anahi participera à un dernier atelier pour fignoler pancartes, banderoles et foulards, « une idée reprise du foulard vert, symbole du combat pour le droit à l’avortement en Argentine », pays dont la jeune militante est originaire. « Je me suis engagée autant que j’ai pu dans l’organisation de cette marche, en espérant qu’elle éveille les consciences, qu’elle marque les esprits et qu’elle interpelle le gouvernement pour qu’il s’engage vraiment dans la défense du droit des femmes », s’émeut la jeune militante féministe avant de conclure : « Pas besoin d’être engagé politiquement ou féministe pour rejoindre le cortège. On peut marcher pour sa mère, sa sœur, son épouse ou simplement pour défendre toutes les femmes. Avec cette marche, un mouvement est lancé, c’est une première action et ce ne sera certainement pas la dernière ! »

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