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Renault Trucks : les négociations avancent… mais le front syndical se fissure

Les dernières propositions de Renault Trucks sur le plan social prévoyant 512 suppressions d’emplois portent sur environ 35 licenciements secs. Pour la CFE-CGC, le compte y est presque.

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Lors de la mobilisation des Renault Trucks, à la mi-juin, dans les rues de Lyon

 

Une nouvelle réunion du comité central d’entreprise (CCE) s’est tenue ce matin sur le site Renault Trucks de Vénissieux. Au menu : le calendrier de la procédure du plan social annoncé en avril dernier, qui porte sur plus de 500 suppressions d’emplois. Au même moment, 300 salariés étaient rassemblés devant l’entrée à l’appel d’une intersyndicale CFE-CGC, CGT, CFDT, FO, Sud et CFTC.

À force de mobilisation et de pression médiatique — près d’un millier de salariés avaient déjà manifesté dans les rues de Lyon à la mi-juin — les syndicats sont parvenus en quelques mois à créer un climat de négociation favorable. Alors que la direction de l’entreprise, filiale du groupe AB Volvo, évoquait 300 licenciements secs au début des discussions, ses dernières propositions portent sur environ 35.

La CFE-CGC, fortement mobilisée car les cadres et techniciens sont les premiers concernés, se félicite de cette évolution. Olivier Porret, délégué de l’organisation, interrogé par l’AFP, considère ainsi que “le plan de départs volontaires commence à être acceptable”. Il souligne par ailleurs l’engagement à “stabiliser le niveau d’activités et les effectifs du bureau d’études de Lyon, et à développer la marque Renault Trucks au sein du groupe Volvo”.

La direction devrait proposer la signature d’un accord majoritaire d’ici à la fin du mois de septembre. Pour être adopté, cet accord devra être validé par au moins deux des quatre organisations syndicales représentatives que sont la CFE-CGC, la CGT, la CFDT et Sud. Si la CFE-CGC est susceptible de signer au bout du bout, il semble acquis que la CGT et Sud n’en feront rien. “Ce plan social met la pérennité de l’entreprise Renault Trucks en danger, considère Frédéric Panetié, délégué CGT. On ne peut pas l’approuver. D’autant que la direction exerce un chantage odieux à l’emploi en mettant dans la balance l’embauche de 50 ouvriers sur l’ensemble des usines en France. C’est risible quand on sait que la seule usine moteurs de Vénissieux tourne avec un minimum de 120 intérimaires.”

Au final, c’est donc la CFDT qui pourrait avoir le rôle de juge de paix.

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