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Street art à l’IME Jean-Jacques Rousseau

Lancé par Bizarre !, le projet Mosaïque urbaine propose à des artistes de street art de travailler avec des Vénissians sur une œuvre commune. C’est ainsi que Lucie Albon a aidé les jeunes de l’Institut médico-éducatif Jean-Jacques-Rousseau à décorer le mur d’un des bâtiments.

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Lancé par Bizarre !, le projet Mosaïque urbaine propose à des artistes de street art de travailler avec des Vénissians sur une œuvre commune avant de s’emparer d’une façade de la ville pour y composer une fresque murale.

C’est ainsi que Lucie Albon a aidé les jeunes de l’Institut médico-éducatif Jean-Jacques-Rousseau à décorer le mur d’un des bâtiments de l’IME. Nicolas, Julie, Dylan, Doriane, Loren, Myra, Justine, Beriza et Mélodie se sont confrontés à toutes les étapes du projet.

“Nous avons commencé par discuter de ce qu’ils avaient en tête, résume l’artiste, qui est également illustratrice et auteur de bandes dessinées et de livres pour la jeunesse. Mais aussi du street art : en connaissaient-ils quelques représentants ? Je leur ai parlé des différentes techniques… et ils ont eu envie de passer à l’action.” Lucie les familiarise alors avec la différence d’échelle : “Je leur ai fait dessiner des portraits minuscules qu’ils ont dû reproduire en grand, avec un outil plus large. Je leur ai montré aussi comment simplifier les formes pour que les traits aient de l’impact à distance.”

Une fois les dessins reproduits sur de la toile, il a fallu les découper puis les coller sur le mur. Ce qui ne fut pas une mince affaire, vu le temps froid de ce jour-là.
Les pensionnaires de l’IME ont choisi de reproduire des animaux. La façade s’est ainsi habitée de plusieurs beaux chats à moustaches, d’un perroquet, de quelques crocodiles et iguanes, etc. Qui sont visibles à présent depuis l’avenue du 11-novembre-1918, que l’on passe en voiture ou en tram.

L’ensemble des dessins est en noir et blanc, “une question récurrente” selon Lucie. “Beaucoup m’ont demandé pourquoi les animaux seraient en noir et blanc. La ville est pleine d’informations en couleurs. Une parenthèse en noir et blanc se voit mieux et est plus reposante. Cela dit, j’adore la couleur.”

Si les jeunes sont ravis et leurs éducatrices aussi, Lucie ne tarit pas d’éloges pour ces apprentis artistes : “J’ai apprécié leur côté tendre, attentif. On sent bien que ce sont des ados, avec beaucoup plus d’affectif qu’ils ne laissent paraître. Ces ateliers ont été hyper agréables et les élèves ont montré qu’au niveau de l’imaginaire, ils n’avaient pas de carcans.”
La prochaine intervention de Lucie Albon se situera à la médiathèque Lucie-Aubrac. Nous en reparlerons.

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