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Mory Ducros : Arcole Industries propose de reprendre deux emplois sur cinq

Arcole Industries ne reprendrait que 1900 des quelque 5000 salariés du groupe. Sur les sites de Vénissieux et de Saint-Priest, où travaillent 270 personnes au total, le climat est extrêmement tendu.

Les représentants du personnel du transporteur Mory Ducros (5000 salariés en France dont 160 à Vénissieux et environ 110 à Saint-Priest) ont été informés le jeudi 9 janvier du détail des offres de reprise du groupe, placé en redressement judiciaire fin novembre.  Sur les quatre offres, trois sont de très faible ampleur. La quatrième, plus importante, émane d’Arcole Industries, qui n’est autre que l’actuel propriétaire de Mory Ducros.

Cette offre porte sur 1900 salariés, dont 1754 pour l’entreprise et le reste pour ses filiales. Ce qui signifierait la disparition de plus de 3000 emplois, sans compter les 2000 salariés qui travaillent pour des entreprises sous-traitantes. Le tribunal de commerce de Pontoise se prononcera le 31 janvier.
À Vénissieux, les représentants du personnel sont dans l’expectative. “On ne sait pas encore précisément quelles seraient les conséquences, localement, de cette offre de reprise, indique Olivier Martel, délégué CGT. Mais dans tous les cas ce sera catastrophique pour l’emploi. Avec nos collègues de Saint-Priest nous sommes 270 en tout, la plupart habitent l’est lyonnais. Ce sont à coup sûr des dizaines de familles populaires qui vont se retrouver en grande difficulté.” D’après le délégué CGT — la CFDT est également représentée mais nous n’avons pas pu contacter son responsable — “le climat est extrêmement tendu dans la boîte, les gars sont nerveux. Cette offre de reprise au rabais ne passe pas.”
Elle passe d’autant moins qu’elle est assortie de trois clauses suspensives, dont une qui pourrait créer un dangereux précédent : Arcole Industries exige qu’aucun conflit social n’ait lieu d’ici au 31 janvier ! “Ce sont des conditions de voyou, tempête Olivier Martel, et je pèse mes mots. Nous sommes sous pression, il y a de grandes chances que nous perdions nos emplois et on nous demande d’aller à l’abattoir sans broncher ! C’est inacceptable !”
Le soir du 9 janvier, à l’appel de la CGT, une partie du personnel a débrayé.

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