« La nature, explique le Réseau national de surveillance aérobiologique, s’est vengée de l’hiver froid et tardif. Des records absolus, des quantités journalières inédites de pollen de bouleau, de frêne et de platane ont été quantifiés. De ce fait, tous les allergiques aux pollens sont malades. Si ces jours pluvieux vont calmer les ardeurs, attention dès le 1er mai, la remontée des températures va provoquerune nouvelle remontée des concentrations de pollens allergisants. »
La rhinite pollinique, qu’on appelle aussi rhume des foins, affecte plus de 10 % de la population française. Elle est à l’origine de picotements du nez et des yeux, de pleurs, d’éternuements, d’une obstruction nasale et, chez les personnes sensibles, de crises de toux et d’asthme. Elle peut provoquer de forts maux de tête. Si le degré de sévérité varie selon les gens, on sait que cette pathologie altère le sommeil et la qualité de vie. La gêne peut se prolonger entre un et trois mois, selon le pollen.
Un risque allergique élevé à très élevé pour les pollens de bouleau est maintenu sur un grande partie du territoire. Les pollens de platane se répandront sur toute la France avec un risque allergique très variable, de faible à localement élevé, et les pollens de frêne seront encore présents. Les pollens de chêne seront à surveiller aussi, leur saison déjà bien commencée sur le sud-ouest va s’étendre de plus en plus, estime le Réseau de surveillance.
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