

Les prochaines élections municipales se dérouleront en mars 2026.
En avril dernier, la section locale du PCF avait été la première force politique à ouvrir la séquence des municipales 2026 en appelant l’ensemble des forces de gauche à s’unir pour « battre la droite et l’extrême droite ».
Bis repetita, ce vendredi 20 juin, avec un communiqué de presse qui s’inquiète de la probabilité d’une « vague à droite, une droite dure tirée ou poussée par l’extrême droite ». Les communistes vénissians invitent à « accélérer l’organisation du rassemblement des forces progressistes sans attendre septembre ». Ils proposent de « rencontrer les autres forces de la majorité municipale pour avoir un échange avant mi-juillet sur les conditions d’une victoire à Vénissieux et dans la circonscription des portes du sud. »
Serge Truscello, le secrétaire de section du PCF, rappelle au préalable que « la droite et l’extrême droite s’organisent tant au niveau des villes que de la métropole », et qu’à Vénissieux, « comme au niveau national, la droite vient concurrencer l’extrême droite sur son terrain, attisant les craintes, exacerbant les peurs et les divisions, faisant croire que le tout répressif serait la solution, laissant de côté questions sociales et économiques, l’éducation, la prévention, l’insertion ».
À neuf mois du rendez-vous des municipales, la section locale du PCF cherche donc à presser le rassemblement des forces de gauche et progressistes, présenté comme « une des conditions de la victoire ».
Reste à savoir ce qu’en pensent les intéressés : les socialistes, les écologistes, et surtout la France insoumise, qui a obtenu localement de bons résultats aux élections européennes et législatives de 2024, et dont la direction nationale a clairement affiché l’ambition de constituer des listes dans le plus grand nombre possible de communes.
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