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Bientôt 7 000 demandeurs d’emploi

6 847 chômeurs (cat. A, B, C) étaient inscrits à la fin du mois de janvier 2013, soit une hausse de 10,8 % par rapport au mois de janvier précédent. Le taux de chômage dans la ville est désormais de 27,4 %.

Selon les derniers chiffres fournis par l’agence locale de Pôle emploi, 6 847 chômeurs (cat. A, B, C) étaient inscrits à la fin du mois de janvier 2013, soit une hausse de 10,8 % par rapport au mois de janvier précédent. Rapporté à la population active de Vénissieux (25 000), ce chiffre donne un taux de chômage de 27,4 %.
C’est dans les catégories les moins qualifiées que l’on constate les plus fortes hausses : + 34 % chez les manœuvres, + 13 % chez les ouvriers spécialisés. Le nombre des employés qualifiés (40 % du nombre total de chômeurs) a augmenté de 7 %. Et les cadres n’ont subi qu’une hausse de 1 %. “Depuis quelques mois, nous constatons que les offres d’emploi sont de plus en plus qualifiées, indique Dominique Bidault, directrice de l’agence. Dans l’industrie par exemple, il est commun de voir des offres de niveau bac +2. De fait, cela écarte ceux qui ont le moins de bagages.”
Autre évolution, pas nouvelle, mais qui s’accentue : les demandeurs d’emploi vénissians ont de plus en plus de mal à sortir du chômage. 41 % sont inscrits depuis plus d’un an, 18 % depuis plus de deux ans. Sur l’année 2012, l’ancienneté dans le dispositif a progressé d’environ 30 %. “C’est l’aspect le plus dramatique, poursuit la directrice. Il n’y a même plus ces alternances de CDD ou de missions intérimaires qui permettent de rester dans une certaine dynamique.” Conséquence directe de cet allongement des périodes de chômage : un demandeur d’emploi sur deux n’est plus indemnisé.
Depuis 2008, les travailleurs vénissians et plus largement des villes populaires de l’Est Lyonnais ont payé un lourd tribut à la crise. C’est en effet dans leurs rangs que, dès le début des difficultés, les suppressions par centaines de postes d’intérimaires — ces plans sociaux cachés dont on ne parle jamais — ont fait les plus gros dégâts. “Nous avons été les premiers impactés et nous serons probablement, pour les mêmes raisons, les derniers à en sortir, regrette Dominique Bidault. Il faudra vraiment que l’activité redémarre avant que les personnes moyennement, peu ou pas qualifiées accèdent de nouveau à l’emploi.”

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