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Culture

Fêtes escales : nos préférences à nous

Après le coup de frais de la veille, le pique-nique républicain du 14 juillet s’est déroulé sous les meilleurs auspices. Le soir venant, une foule nombreuse attend Ginkgoa, R-wan, et Miossec.

Les sourires se sont installés à nouveau sur tous les visages : après le coup de frais de la veille et malgré les prévisions météo, le pique-nique républicain du 14 juillet s’est déroulé sous les meilleurs auspices et, le soir venant, une foule nombreuse attend le premier groupe, Ginkgoa. Et la foule a raison car la belle voix de la chanteuse et l’entrain de ses comparses ont vite fait de ravir tout le monde. Ginkgoa était à juste titre le coup de cœur des Francofolies, l’an dernier. Il pourrait devenir celui de Fêtes escales cette année. D’ailleurs, toute la soirée du 14 juillet pourrait devenir notre coup de cœur car Ginkgoa fut suivi par un fou furieux, un artiste comme on les aime : R-wan, avant Miossec. Ce mec tout en noir, chapeau et lunettes de la même couleur, après un démarrage radioactif, enchaîne sur du rock pur jus. Ancien du groupe Java, il avoue qu’auparavant, il était… CRS mélomane, sur fond de sirène et de bruits de manif. “On va vous réveiller, annonce-t-il. Envoie la cavalerie”. Le pari est largement tenu. Non seulement R-wan réveille les Vénissians mais il les fait sauter, lever les mains et rire. Quand il attaque “un morceau pour les anciens, un remake de Renaud”, on se demande où il veut en venir. “Laisse béton” est devenu “Lâche l’affaire” et n’a rien perdu de son efficacité. Heureux, le public reprend en chœur le refrain. R-wan nous sert encore une très marrante chanson sur la batterie, utilisant dans ses rimes les différentes parties de l’instrument, puis un air des Balkans à l’issue duquel il s’effondre sur scène, une valse “pour le 14 juillet”, etc. En cours de route, il se prend pour Mathias Malzieu de Dyonisos. Il saute dans l’espace réservé aux photographes, grimpe sur la barrière et se jette dans la foule qui le porte jusqu’à ce qu’il retourne sur scène. Un fou, je vous dis. Comme on les aime !


Malgré le titre de sa première chanson, “J’ai déserté du champ de bataille”, Miossec est loin d’avoir rendu les armes. Très rock lui aussi, il conclut le festival en beauté. Et se paie même le luxe d’un private joke, “une chanson pour Zebda mais beaucoup plus chiante”, pour laquelle il joue avec le politiquement incorrect : “Y’a pas que des saints chez les Tibétains, y’a pas que des fachos sous les drapeaux, y’a pas que des poivrots dans les bistrots…”

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