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Les étudiants ne se soignent plus, faute de moyens

34% des étudiants renoncent à des soins faute de moyens financiers contre 23% de l’ensemble des assurés sociaux. Face à ce constat,  l’Unef (Union nationale des étudiants de France) et la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes) se mobilisent dans toutes les universités à l’occasion d’une campagne intitulée “Cet hiver ne tombez pas malade ou votre budget du mois va y passer”.  Signature de pétitions, envois de courriers aux parlementaires, organisations d’actions dans les semaines à venir sur les campus sont programmés.

Un étudiant sur trois n’a pas les moyens de se soigner lorsqu’il est malade, un  sur cinq ne peut payer une complémentaire santé et 92% ont recours à l’automédication pour ne pas avoir à payer une consultation. Ces chiffres très inquiétants viennent d’être révélés  par la LMDE (La Mutuelle des Étudiants) dans une enquête nationale concernant la santé des étudiants.  Au-delà des maux physiques, le mal-être psychique est lui aussi en train d’exploser : 38% des étudiants ont eu une période de déprime l’année universitaire dernière.
Car être étudiant aujourd’hui, c’est devoir arbitrer entre dépenses de logement, d’alimentation, de livres, sorties culturelles ou dépenses de santé. Benjamin, étudiant en licence sur le campus de Bron, en sait quelque chose. Il témoigne : “Avec le non remboursement ou la baisse de remboursement de certains médicaments, les dépassements d’honoraires pratiqués chez certains spécialistes, nous sommes souvent contraints de pratiquer l’automédication .”  À ses côtés, Flore, en licence 2e année d’histoire (L2). Elle vit en colocation avec une amie étudiante en pharmacie et travaille à temps partiel dans une chaîne de restauration rapide. “On s’en sort à peine pour payer notre loyer. Alors on va chez le médecin quand on ne peut pas faire autrement. Pour consulter, il faut vraiment qu’on soit très mal.” Eléonore, en psycho (L3), observe que “la plupart des étudiants doivent faire face à des difficultés financières, à l’exception de  ceux qui ont des parents qui peuvent les aider”.
Quand on évoque avec eux la décison prise par le gouvernement de doubler la taxe sur les complémentaires santé, la réaction de Flore est sans appel : “En ce qui me concerne  je n’ai plus de mutuelle depuis ma première année de fac . Le gouvernement fait le choix d’une politique qui va à l’encontre des droits des étudiants et des personnes les plus défavorisées.”
C’est pourquoi Flore, Benjamin et Eléonore ont décidé de signer la pétition proposée par l’Unef (Unef.fr/santé). “On espère que les choses vont avancer, même si aujourd’hui aucun de nous trois n’est syndiqué !”

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