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Né en 1945, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, le Secours populaire français (SPF) fête cette année ses 80 ans. À l’origine, cette association est issue d’un mouvement de solidarité plus ancien : le Secours rouge international, fondé en 1923.
Depuis sa création, le Secours populaire vient en aide aux personnes en difficulté et lutte contre la pauvreté et l’exclusion, en France comme à l’international. « Nous proposons de l’aide alimentaire, matérielle, vestimentaire, nous informons les personnes accueillies sur leurs droits en matière de santé, d’éducation, et nous offrons également des aides ponctuelles pour des activités liées à la culture et aux vacances », liste Bernard Imbert, secrétaire général du comité vénissian du Secours populaire.
À l’occasion de l’anniversaire de la création de l’association, plusieurs événements sont prévus. À Vénissieux, une soirée festive sera organisée début juillet à la salle Joliot-Curie, en présence des bénéficiaires, des partenaires locaux et de la Ville. Fin août, un rassemblement est prévu à Paris. Dix enfants vénissians, bénéficiaires de l’association, y participeront. Au programme : visite d’un musée ou d’un monument parisien, ainsi qu’un concert — dont les artistes n’ont pas encore été dévoilés — sur le Champ-de-Mars, face à la tour Eiffel.
Le comité de Vénissieux a été le premier créé dans le Rhône, dans les années 1960. Depuis, de nombreux habitants sollicitent l’aide de l’association. « Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation du nombre de bénéficiaires, assure le secrétaire général. Nous accueillons aussi de plus en plus de personnes sans domicile fixe ou hébergées chez des proches. »
Face à ces hausses, l’association rencontre également quelques difficultés de financement. « Nous recevons de moins en moins de dons, et les financements de l’Union européenne restent constants, alors que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. » Pour les années à venir, Bernard Imbert souhaite poursuivre l’amélioration du fonctionnement de l’association, notamment en ce qui concerne les bénévoles. « Nous avons des personnes qui s’engagent ponctuellement, mais nous avons besoin de bénévoles réguliers pour faire fonctionner l’association », souligne-t-il.
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