Une nouvelle fois, Vénissieux se montre solidaire à l’international. Le conseil municipal a en effet voté en faveur de l’attribution d’une subvention d’urgence à Médecins Sans Frontières. Celle-ci doit permettre à l’association de mettre en place des actions humanitaires en soutien à la population de Gaza, durement touchée par les intenses bombardements depuis le début de la riposte d’Israël à l’attaque meurtrière lancée par le Hamas le 7 octobre.
Les élus ont décidé d’une subvention de 30 000 euros « en soutien des civils, femmes, enfants, personnes âgées ou blessés pris sous un déluge de feu », selon les mots de Michèle Picard, maire de Vénissieux. « Notre subvention contribuera aux soins médicaux d’urgence, aux hôpitaux et à l’accès pour les Gazaouis à l’alimentation et l’eau notamment », a précisé l’élue.
Une délibération saluée par l’ensemble des élus de la majorité, ainsi que, s’agissant de l’opposition, par Lotfi Ben Khelifa (groupe « Ensemble pour Vénissieux ») et Fatima Loucif Hamidouche (groupe « Union des Vénissians Indépendants »). Le premier a appelé la France à « tenir son rôle sur la scène internationale » et à « prôner une solution de paix à deux États » ; la seconde a estimé qu’une « épuration ethnique est en cours à Gaza » et salué tout effort financier destiné à soulager les souffrances des Gazaouis.
Le reste de l’opposition, en revanche, n’a pas approuvé le vote de cette subvention d’urgence à Médecins Sans Frontières. Pour les conseillers municipaux Aurélien Arnould (groupe « Avenir pour Vénissieux ») et Alexandre Dallery (groupe « Vénissieux Pluriel »), la solidarité ne doit pas être financée par la collectivité. Ils ont tous deux invité leurs collègues élus à être “généreux avec leur propre argent et non avec celui de la commune”. Pourtant, le 20 juin 2022, les groupes auxquels ils appartiennent n’avaient pas eu autant de scrupules à voter une subvention d’un montant identique, en solidarité à l’Ukraine.
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