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“La Petite Sirène”, une histoire qui ne finit pas en queue de poisson

Présentée le 1er décembre au Théâtre de Vénissieux, La Petite Sirène est la nouvelle création de la compagnie en résidence, Transports en commun. Rencontre avec Léa Menahem, qui met en scène et interprète le personnage.

La Petite Sirène, qui sera présentée ce 1er décembre au Théâtre de Vénissieux, marque le retour du clown pour la compagnie Transports en commun (TEC) et sa directrice, Léa Menahem. Clown qui habitait déjà deux spectacles précédents, Le Mur et Cataquiem, tous deux accueillis au théâtre.

“C’est aussi, remarque Léa Menahem, le retour de notre collaboration avec Philippe Delaigue, avec qui nous avons commencé le travail autour de ces créatures. Elles sont un miroir déformant de nous-mêmes. Nous avons commandé à Philippe le texte de La Petite Sirène. Son écriture donne une langue supplémentaire aux clowns, elle est un travail sur le langage.”

Dans le rôle de Nardimou, Léa Menahem sera seule en scène et tirera de son énorme valise autant d’objets prétextes à des récits. Dont certains se rapprocheront du conte d’Andersen et de son adaptation cinématographique plus optimiste par les studios Disney.

Il s’agit pour Léa de “retravailler un conte pour redire quelque chose”. Elle ajoute que les masques et les maquillages ne dissimulent pas. “Ils sont plutôt comme un révélateur, comme si l’on retournait un gant de toilette. Le côté intérieur m’intéresse. Mais la fantaisie est aussi importante, il faut rester dans la légèreté.”

Elle rappelle ce qui est le plus difficile au théâtre : “Être vrai ! Le monde est grotesque, la réalité dépasse tellement la fiction. Le clown offre plein de liberté et s’apparente au théâtre de l’absurde. Il est métaphysique, cosmique et me plaît beaucoup.”

La compagnie a déjà présenté dans des établissements scolaires plusieurs Petites Mythologies. Trois — Peut mieux faire, Eden Blues et Aïko — seront proposées au Théâtre de Vénissieux le 12 janvier. “La première est tirée du mythe de Pygmalion, la seconde d’Adam et Ève et la troisième d’Écho et Narcisse. Nous voulons que le spectacle soit accessible et parle à tout le monde. Il est important de rappeler que ces histoires appartiennent à tout le monde et que personne n’en a le monopole.”

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