C’est par un hommage à la militante Jacqueline Sanlaville, disparue au mois d’août (voir page 20), que s’est ouverte la commémoration de la Libération de Vénissieux, ce 2 septembre, en présence du maire, Michèle Picard, du député de la circonscription, Idir Boumertit, de l’équipe municipale et des représentants des associations d’anciens combattants : ANACR, ARAC, UFAC, ADIRP, FNACA et UMAC. Président de l’ANACR, Roger Gay saluait « l’engagement de toute une vie » tandis que le maire célébrait cette femme « qui aimait tant sa ville (…), militante communiste, syndicaliste, citoyenne engagée, fidèle à toutes les commémorations ».
Tous deux retracèrent ensuite « l’effroi du bruit des bombes », les destructions des bombardements, leurs 29 morts et 62 blessés, la croix de guerre reçue en 1945, « la vie économique et sociale à reconstruire », le courage des Vénissians et « leur volonté à se réapproprier leur propre histoire ». Ce fut également l’occasion pour Michèle Picard de rappeler le sauvetage d’enfants juifs du camp de Vénissieux, « le plus exceptionnel de la guerre » selon l’historien Serge Klarsfeld.
« Ne commettons pas l’erreur, concluait Michèle Picard, que les résistances se conjuguent au passé. Elles se conjuguent au présent, comme nous le rappelait si souvent Lucie Aubrac. »
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