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Subventions culturelles régionales : des hauts et des bas

Le Conseil régional a annoncé ses hausses et baisses de subventions pour les établissements culturels, suscitant une nouvelle vague de protestations.

Déjà, lors d’une manifestation en novembre 2020, les artistes se plaignaient

Le 12 mai dernier, les décisions de la commission permanente, qui se réunissait pour voter les nouvelles orientations budgétaires de la Région dans le domaine culturel, ont suscité une nouvelle vague de protestations. Entre autres de la part du maire de Lyon, Grégory Doucet, qui, dans une lettre adressée à Laurent Wauquiez, le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, regrette son “désengagement”.

Déjà ce 28 avril, au cours d’une conférence de presse, Sophie Rotkopf, la vice-présidente en charge de la culture, parlait d’un rééquilibrage des territoires et en profitait pour annoncer des subventions supplémentaires en direction des festivals — sauf pour Woodstower, qui perd l’intégralité de la sienne. “Brutalité de la méthode”, ont regretté les principaux intéressés. Pourtant, avait annoncé la vice-présidente le 28 avril, “le budget culturel est sanctuarisé, pas un centime ne manquera.”

On savait déjà, malgré tout, que le TNG allait perdre la totalité de ses crédits régionaux et que d’autres structures, tel le GRAME, une partie des leurs (75 000 euros pour ce dernier). Depuis ce 12 mai, on a donc appris quelles seraient les pertes. Donnons quelques exemples : 30 000 euros pour la Comédie de Valence, 60 000 pour celle de Saint-Étienne, 115 000 pour le centre chorégraphique national de Rillieux. D’autres structures n’apparaissent pas dans la délibération : aux côtés du TNG, citons le centre dramatique national de Montluçon, la Maison de la culture de Grenoble, l’Espace 44 de Lyon ou le théâtre des Marronniers, lui aussi à Lyon. Qu’adviendra-t-il pour eux ?

Et puisque, selon Sophie Rotkopf, le budget n’a pas bougé, c’est bien parce que d’autres lieux ont vu leurs subventions augmenter. L’Opéra de Lyon, victime d’une baisse conséquente de 250 000 euros en 2022, se voit attribuer 190 000 euros de plus en 2023. Aurillac gagne 5 000 euros, le Polaris de Corbas aussi, l’opéra de Clermont-Ferrand 15 000 euros, les communes de Vaulx-en-Velin et Divonne-les-Bains ont une poussée de subventions de 10 000 euros. À Feurs, le château du Rozier en gagne 15 000 de plus.

Ces profits et pertes se font-ils à la tête du client ? On entend les arguments de la Région sur l’importance de moins favoriser les grandes métropoles au profit de territoires plus ruraux. Mais les interrogations subsistent quant au choix arbitraire de telles décisions.

Quant à La Machinerie, à Vénissieux, ses subventions ne bougent pas. On respire.

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