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L’état du monde, selon Guy Créquie

L’écrivain vénissian publie “Avec la pandémie de la Covid-19 et après ?”, second volet de son énorme travail sur l’épidémie que nous traversons. Un ouvrage préfacé par Michèle Picard, maire de Vénissieux.

Guy Créquie dans son jardin du quartier de La Darnaise

Quand on le rencontre chez lui, dans le quartier Darnaise, Guy Créquie énumère quelques données sur la pandémie que nous traversons : “145 000 morts officiels en France depuis le début. Aujourd’hui, on n’en parle plus, les élections et la guerre en Ukraine étant au cœur de l’actualité. Les candidats ont d’ailleurs été très laconiques à ce sujet. Mais on comptabilise encore une centaine de milliers de cas par jour, avec toujours des gens qui meurent. Espérons qu’un nouveau variant n’arrivera pas après l’été.”

Quand la crise de la Covid-19 éclate au début de l’année 2020, l’écrivain vénissian désire s’emparer du sujet. “C’était nouveau et il fallait en dire plus.” Il publie donc fin 2020, aux éditions du Cordeau, un imposant volume de 445 pages, Avec la pandémie de la Covid-19 (Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire et nécessaire).
“Mais ça n’allait pas encore. L’épidémie continuait et des questions se posaient. J’ai donc fait des recherches sur les incidences sur la jeunesse, sur les femmes, sur le nouvel ordre mondial, sur les finances, etc. C’était épuisant !”

D’autant plus épuisant que les déclarations se succédaient, souvent contradictoires, que des faits nouveaux apparaissaient, que les états prenaient des mesures, pas toujours identiques. De ce travail imposant est né “Avec la pandémie de la Covid-19 et après”, qui vient de sortir au Lys bleu éditions : 387 pages qui peuvent se lire comme un journal de l’épidémie écrit au jour le jour et tenant compte des différents épisodes.

“C’est un boulot énorme, reprend Guy Créquie. Ce livre est le plus dur que j’aie eu à écrire avec celui sur les religions, en 1995. Je consultais tous les jours la presse, France Info et consultais les différents échanges des messagers de la paix, dont je fais partie. J’y passais huit heures par jour. J’écrivais au fur et à mesure, corrigeant, ajustant, complétant les bases. Ensuite, il a fallu faire la synthèse, développer, argumenter. Le travail a duré un an. Je suis peut-être le seul à avoir fait cela. Certes, il y a eu des livres sur le sujet, en particulier ceux de Bernard-Henri Lévy ou Michel Onfray, qui sont davantage des prises de position. Pour ma part, je cherchais à entrer dans le détail. Rappelons qu’au début nous n’avions pas de gel, pas de masques, qu’il y avait des problèmes dans les hôpitaux… Je ne savais pas où j’allais atterrir.”

Un citoyen engagé

En ce sens, Michèle Picard, à qui Guy Créquie a demandé de rédiger la préface, ne s’y est pas trompée. Elle évoque le travail de l’écrivain, un Vénissian autodidacte, militant ouvrier et chercheur de réponses collectives” comme “l’analyse d’un non-expert, d’un citoyen engagé”.
Lui ne peut que s’accorder à cela : “Je suis engagé par l’écriture et le chant et je revendique d’avoir été un militant ouvrier devenu un intellectuel.”

L’intérêt du livre consiste aussi en son incessant va-et-vient entre l’international et le local. “J’ai voulu rester dans le concret. C’est un phénomène mondial qui se traduit humainement sur des gens.”
À présent, l’écrivain aimerait présenter son livre aux Vénissians, lors d’une séance de signatures. “J’ai 114 reconnaissances internationales. En Inde, au musée de New Delhi, ma photo est dans une vitrine. J’ai reçu des prix internationaux pour la paix mais je reste inconnu dans ma propre ville.”

L’homme ne baisse pas pour autant les bras. Son livre Messager de la paix sera réédité pour la troisième fois en automne, qui sera suivi par “une interpellation poétique”. Son programme est chargé : airs d’opéra (Tosca et Turandot), conférences dans le Midi sur Luis Mariano et présentation de ses livres à Bandol, Sanary, Toulon, etc. Sans oublier sa participation au livre collectif, publié en espagnol et en anglais, qui sera une adresse aux chefs d’États par des prix Nobel de la paix et des intellectuels du monde entier.

Guy Créquie : “Avec la pandémie de la Covid-19 et après ?”, Le Lys bleu éditions – 23,10 euros.
Le livre est disponible sur le site de l’éditeur (www.lysbleueditions.com), dans les librairies et les grandes enseignes.

1 Commentaire

1 Commentaire

  1. GUY CREQUIE

    1 mai 2022 à 16 h 10 min

    Article clair, COMPLET, totalement objectif de JC LEMEUNIER = merci !

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