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Distribution de la presse : les ex-SAD dans un “statu quo mortifère”

Une nouvelle fois, les ex-salariés de la SAD sont en passe d’obtenir un délai pour continuer à occuper leurs locaux de la rue Sentuc. Six semaines de répit, avec l’espoir de voir se concrétiser leur projet de Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Sinon, “ce serait la fin”.

Une nouvelle fois, les ex-salariés de la SAD sont en passe d’obtenir un délai pour continuer à occuper leurs locaux de la rue Sentuc. Six semaines de répit, avec l’espoir de voir se concrétiser leur projet de Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC). Sinon, “ce serait la fin”.

Rassemblement de soutien aux salariés de la SAD, en mai dernier, devant les locaux de la rue Sentuc à Vénissieux.

Ils auraient déjà dû quitter leurs locaux historiques de la rue Sentuc, à Vénissieux. Mais le propriétaire, qui avait prévu de récupérer les lieux dès 31 juillet, avant d’accorder un délai jusqu’à mi-septembre, va probablement reporter l’échéance à la fin octobre. Les ex-SAD gagnent du temps, résistent vaillamment pour sauver leur activité de distribution de la presse dans la région.

“Les fonds pour le loyer ont été envoyés, on attend un retour de notre avocat, normalement ça doit passer, espère Guillaume Dumoulin, délégué syndical CGT. Mais après le 31 octobre, chaque jour de retard sera sanctionné de 5 000 euros de pénalité. Là, ce serait la fin. Sauf si on arrive entre-temps à finaliser notre projet de Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC)”.

Le combat a commencé en mai dernier, quand la SAD, où 110 personnes travaillaient, a été liquidée suite au redressement de sa maison-mère, Presstalis. Relancés en régie provisoire, les salariés ont sauvé 42 emplois. Et permis de réapprovisionner les kiosques à journaux, restés vides durant six semaines. Un redémarrage validé et soutenu par les pouvoirs publics après une table ronde en préfecture.

Le second volet du projet consistait à créer une SCIC impliquant les collectivités locales (en premier lieu la Région et la Métropole) et les diffuseurs privés (Messageries lyonnaises de presse et France messagerie). L’idée étant de faire entrer ces partenaires au capital pour assurer la pérennité de l’activité, y compris dans ses dimensions citoyenne et démocratique en garantissant le pluralisme de l’information, dans la longue tradition du système des aides à la presse qui remonte à la Révolution française.

Sauf que le projet de SCIC a aujourd’hui du plomb dans l’aile. “Tout le monde était enthousiaste au départ, mais ça n’avance pas. On recule même, déplore Guillaume Dumoulin. Les Messageries lyonnaises de presse, qui s’étaient engagées à entrer au capital à hauteur de 5 %, n’ont toujours pas confirmé. France messagerie a déjà dit non. Et les collectivités locales sont dans une position attentiste. Résultat : la nouvelle table ronde qui devait se tenir en préfecture début septembre a été annulée. On est dans un statu quo mortifère. Or le temps nous est compté. Il nous reste six semaines pour aboutir.”

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