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“Vivre un été sport” à Vénissieux : programme des “activ’été”

Des centaines de jeunes vénissians profitent des multiples animations durant “Vivre un été sport à Vénissieux”. En somme, un été animé, actif été

Les occasions de se défouler ne manquent pas pour les enfants de CM1, CM2, CE1, CE2… et bien évidemment pour les ados. Englobé dans un dispositif “Vivre un été sport” mis en place par la Direction des Sports, de la Jeunesse et des Familles (DDSJF) depuis des années, l’ensemble des “activ’été” rythment juillet et août “chaleureusement”.

Si les entrées en piscine connaissent des pics de fréquentation en fonction d’une météo hystérique, les sorties à la journée sont souvent complètes bien avant la date limite des inscriptions. En effet, depuis le 8 juillet, ce ne sont pas moins de 32 sorties à la journée qui sont proposées, et ce jusqu’au 9 août. Seuls les enfants de primaires (CE1, CE2, CM1, CM2) sont concernés par ce dispositif. Ce que confirme Frédéric Lopez, directeur adjoint à la DDSJF. “Coût de la sortie : 7,50 euros. Et quelle que soit la destination, de Feyzin à Miribel, en passant par Septême, le Pilat ou le plateau de Hauteville. Autre intérêt de ces sorties, la diversité des disciplines et activités proposées, cela va de l’accrobranche à l’équitation, du tir à l’arc au paddle, du kayak et voile au canyoning, et même de la trottinette tout-terrain, de la spéléo ou du golf… L’encadrement et le transport en minibus (9 places dont deux pour les encadrants) sont assurés par nos éducateurs sportifs. Il faut prévoir une tenue adaptée et un pique-nique. Pour les amateurs d’activités nautiques, le test de natation est à présenter lors de l’inscription.”

Exemple du succès de ses sorties, la découverte du BMX à Vaulx-en-Velin, à “We ride”. “J’ai l’habitude d’en faire vers chez moi, témoigne Amir, 10 ans, élève de Pasteur. Je suis devenu spécialiste. Avec Vénissieux, j’en fais depuis deux ans, j’ai moins aimé la trottinette TT.” Et par ces temps qui courent, ce n’est pas le foot qui semble l’intéresser – la presse est pourtant braquée dessus – mais plutôt le tennis. “Je suis inscrit à Fête le Mur – NDLR : un dispositif vénissian financièrement avantageux créé par Yannick Noah qui permet de pratiquer cette discipline en dehors des clubs du TCV et MVT- et je crois que je me débrouille pas mal. À la rentrée, je pense me réinscrire.” À ses côtés, c’est au tour de Semih (“bien insister sur le “h” si vous voulez prononcer mon prénom en turc”) de réciter son emploi du temps : canyoning, BMX, trottinette, roller. “J’ai dix ans, j’habite à l’angle de la Division Leclerc et Jean-Cagne (à deux foulées d’Expressions), je passe en CM2… à Louis-Pergaud, je suis gardien de buts à Vénissieux FC, et là aussi je passe… en U11 à la rentrée, car j’aime beaucoup le foot”.

D’autres animations à la carte
Un petit tour en plein cœur du dispositif “Vivre un été sport”, baby-foot, trampoline, jeux divers, à l’ombre, sous les parasols géants, et parties de tennis quand le thermomètre ne devient pas de plomb… “De toute façon, en participant à “Vivre un été sport”, on a accès à la piscine qui jouxte la pelouse et les courts,” expliquent Romain Lovera, Éric Sagbo, Fred Salles, quelques-uns de la vingtaine d’éducateurs sportifs, des vacataires et référents de la DDSJF.

Toujours plus diversifiée, la Quinzaine de l’athlétisme proposée par la Ville avec l’organisation assurée par l’AFA Feyzin/Vénissieux. L’habituel Thomas Tizy qui était coordinateur technique général du club, a pris une autre orientation professionnelle, Muriel Caleyron, entraîneur fédéral de marche nordique à l’AFA Feyzin-Vénissieux, a mis les bouchées doubles pour l’édition 2019 proposée en deux étapes. “Une quinzaine de jeunes participent à ces demi-journées en cette mi-juillet, près de la piscine sur la pelouse attenante, puis au stade Laurent-Gérin. On n’organise pas une quinzaine non-stop, complète Muriel. Certains après-midi, la séance ne dure qu’une heure quinze. En tous les cas, l’ambition reste la même, sensibiliser à l’athlétisme ces “8 – 14 ans” essentiellement issus des centres sociaux et Maisons de l’enfance, et si possible en voir quelques-uns prendre licence à la rentrée.”

S’il en est un qui est déjà une valeur sûre de l’athlé, c’est bien Anice (prénom d’emprunt). Ses parents n’ayant pas accordé l’autorisation, se réfugiant derrière “le droit à l’image droit à l’image, droit jurisprudentiel qui découle du droit au respect de la vie privée prévu à l’article 9 du Code civil. Ainsi, comme l’indique la Cour de cassation : toute personne dispose sur son image, partie intégrante de sa personnalité, d’un droit exclusif qui lui permet de s’opposer à sa reproduction (Cass. Civ. 1re, 27 février 2007, n° 06-10393)”.

En tout cas, Anice ou Anis, déjà grand pour sa dizaine d’années, profil de sportif, grand communicant, sourire ravageur, ne manque d’assurer son show. “J’adore le sport, mais la musique aussi, j’aime tout. Je suis autant d’origine martiniquaise qu’algérienne voire tunisienne, j’ai passé des vacances là-bas (rires partagés)”. En saut en hauteur, au lancer du poids, il est loin devant des camarades de jeu. D’ailleurs Pablo, qui préfère le saut à la perche, et Amir (à peine sept ans) qui aime courir et sauter, rient des excès et apprécient les perfs d’Anis, ils sont même ses premiers supporteurs, sous le regard amusé de Muriel, qui va peut-être tenter de l’inscrire à la l’AFA à la rentrée.

Dernière halte avec Olympiakos, également proposé en deux parties, le jeudi 18 juillet au stade Laurent-Gérin, le lendemain à la piscine Delaune. “Il y a du monde, annonce Éliette, la responsable du dispositif, 11e du nom. Plus de 170 enfants. Je demande aux enfants, éducateurs, animateurs, accompagnateurs d’être vigilants.”

Après la cérémonie d’ouverture, présentation des équipes de Corbas, Mions, Bron, Saint-Fons, Saint-Priest, et bien évidemment Vénissieux, un savant mixage pour ne pas réduire Olympiakos à un “Intervilles”. Ainsi le centre social de Parilly fait équipe avec celui des Taillis de Bron sous la bannière de l’Amérique, la Maison de l’enfance Henri-Wallon joue l’intercommunalité parfaite avec des centres sportifs de Bron et Saint-Priest, ce dernier groupe étant encadré par Mylène Chauvot, une Vénissiane ex-internationale de foot, vice-présidente du District du Rhône de foot, et chargée entre autres, des animations tous azimuts, à Saint-Priest. Chaque équipe a reçu son paquetage dont le tee-shirt aux couleurs de son continent. Si les jeunes d’Olympiakos prévoient leur pique-nique ou pris en charge par la structure d’accueil, des goûters sont offert par les organisateurs vénissians : barre de céréales, compote à boire, brique de jus de fruits… Également au menu : natation, VTT et course à pied, un triathlon par équipes. Venu pour apporter un dernier soutien logistique, Leyla Vendredi (APASE) confirme que sa structure qui œuvre différemment dans l’organisation des manifestations en direction des jeunes opère pour la dernière fois pour Olympiakos.

Sur le terrain sportif, on n’a pas eu les résultats de ces Olympiades – anecdotique – en tous les cas, ambiance et succès assurés. C’est également ça – et surtout ça le (vrai) sport.

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