

Ça, c’était avant. En mars 2015, l’inauguration du local de campagne de la liste conduite par Christophe Girard aux élections municipales avait rassemblé les différentes composantes vénissianes de la droite et du centre. L’unité aura tenu deux ans et demi.
À Vénissieux, le conseil municipal du 26 juin s’est ouvert sur une rupture : le groupe unique d’opposition de droite, « Rassemblement pour Vénissieux », s’est scindé en trois entités. Une « réplique » des tensions nées lors des dernières élections.
Maurice Iacovella a ouvert le bal, en annonçant qu’il siégerait désormais avec Houria Taguine dans un groupe UDI créé pour l’occasion. L’ancien candidat LR-UDI aux Législatives évoque des « divergences de fond » qui « ont installé un climat de défiance peu propice à la poursuite d’un partenariat loyal » au sein du groupe qui était présidé par Christophe Girard.
Christophe Girard, qui dénonce une « défection », des « intrigues, manoeuvres, trahisons et manipulations », et proclame lui aussi la création d’un nouveau groupe. Baptisé « Pour la victoire du bon sens à Venissieux ! », il rassemble Marie-Danielle Bruyère, Frédéric Passot et lui-même. Son groupe est passé de 8 élus à 3 mais « le nombre compte peu, déclare Christophe Girard. L’important c’est la solidité et la cohérence des membres de l’équipe pour avancer en confiance ». Objectif ? « La libération de Vénissieux en 2020 ».
Saliha Mertani (MoDem), Hidaya Said et Nasser Djaidja (société civile) sont donc les derniers rescapés du groupe « Rassemblement pour Vénissieux », que la fournaise post-électorale a fait fondre comme neige au soleil. Ils sont restés muets pendant la totalité du conseil.


Conférence de presse de rentrée du groupe « Rassemblement pour Vénissieux », en septembre 2015. Désormais, Maurice Iacovella et Christophe Girard siègeront dans deux groupes différents. (Photo R. Bert, Expressions)
Derniers commentaires