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Culture

"Les Tilleuls" entrent dans la lumière

Ils ont de quoi être fiers, les jeunes accueillis au lieu ressources “Les Tilleuls”, dans le cadre de la protection de l’enfance. Sur la façade, la fresque qu’ils ont conçue et réalisée attire le regard.

Ils ont de quoi être fiers, les jeunes accueillis au lieu ressources “Les Tilleuls” dans le cadre de la protection de l’enfance. Sur le mur de façade, au 40, avenue Jean-Jaurès, la fresque qu’ils ont conçue et réalisée attire le regard.“Ils avaient envie de laisser des traces”, explique l’une des éducatrices. L’art-thérapeute Dominique Tournery, qui a accompagné tout le processus de création, en raconte la genèse. “L’idée de la peinture est partie d’une phrase de Jessica, comme quoi les jeunes arrivaient ici sans rien et repartaient avec un projet.”
Samy Bouhadda décide de faire un dessin sur le bien et le mal. “J’ai représenté le monde des ténèbres et celui de la lumière. Au centre, la boule d’harmonie symbolise la relation entre les deux. Je suis parti d’un jeu de cartes Magic et m’en suis inspiré pour associer plusieurs modèles. J’ai d’abord dessiné sur une petite feuille puis ensuite à l’échelle du mur.”
Une fois les repères pris, le dessin a été tracé au crayon sur le mur, puis à la peinture noire. Au début, les jeunes sont anxieux, ils ont de l’appréhension, ont peur de mal faire, de se louper. Les couleurs ont ensuite été appliquées, d’abord basiques et montant en précision, avec des nuances.
“Les gens s’arrêtaient sur le trottoir, se souvient Dominique. Les voisins, les enfants du quartiers, des handicapés, des personnes âgées. Ils nous interpellaient de leurs voitures. Des policiers sont venus plaisanter avec nous : ils nous ont demandé s’ils devaient nous arrêter parce qu’on faisait des tags avant de nous inviter à venir peindre leur commissariat. Tout cela a créé un vrai lien social, des moments humains importants. Les passants étaient heureux que l’on décore ce mur, ils avaient une vraie envie de soleil.”
Samy, Jessica, Rayan, Allaoui, Anaïs, Mélanie, Meryam, Mohamed, François et Marc peuvent aujourd’hui être satisfaits de leur travail. Le soir de l’inauguration de leur fresque, ce 21 juin, tout le monde les félicitait, à commencer par Marcel Gallien, directeur de l’établissement, mais aussi Didier Wustner, directeur général de l’ADAEAR (Association départementale d’aide à l’enfance et à l’adolescence du Rhône), le président de l’association, les directeurs, les administrateurs et le sénateur Guy Fischer.
“Sur le mur d’en face, commente Marcel Gallien, se trouvait une ancienne fresque, peinte sur un contreplaqué détérioré que j’ai fait enlever. J’avais dit que nous la remplacerions et nous l’avons remplacée.”

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