Sur le terrain, les difficultés sont nombreuses, notamment en maternelle où les effectifs sont très élevés. Dans le secondaire, les problèmes d’affectation et de non-remplacement se sont posés à la rentrée. Au collège Paul-Éluard par exemple, comme dans bien d’autres établissements du Rhône, des professeurs de français sont arrivés plus de quinze jours après la rentrée. À la cité scolaire Sembat-Seguin, les personnels constatent une augmentation des heures de cours non assurées : postes non pourvus, enseignants sur plusieurs établissements (EPS, italien, sciences économiques et sociales, lettres-anglais, lettres-histoire, mathématique-sciences, économie-gestion), 7 emplois vie scolaire supprimés…
Du côté du rectorat, comme de l’inspection académique, on considère qu’il s’agit d’ajustements. Un discours qui ne satisfait aucunement les enseignants. Dans un communiqué commun, ils expliquent que “le problème vient des suppressions d’emploi. Associées au manque d’ambition éducative, elles dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels. Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une école démocratique, ambitieuse et émancipatrice. »
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