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Fêtes escales : les jours heureux de la chanson française

Elle a emballé le public, Carmen Maria Vega ! Malgré la pluie qui s’est mise à tomber en tout début de concert, la foule est restée, émerveillée, enthousiaste. Retenez bien son nom : on dirait volontiers de Carmen Maria qu’elle a a déjà tout d’une grande, si on n’avait peur de la voir confondue avec une voiture. C’est vrai qu’elle en a, des chevaux sous le capot, et ses sorties de route se font naturellement.
Carmen Maria a tout d’une grande : sa voix digne des chanteuses réalistes du siècle dernier, son rock musclé, sa malice, sa manière de jouer avec son public, de lui faire faire n’importe quoi et, surtout, de le faire se marrer et danser. “Levez les bras, clame-t-elle. C’est ceux qui le font pas qui ont l’air con !” Une fois que tout le monde a les bras au-dessus de la tête : “On dirait Céline Dion à Vénissieux !”
La foule connaît les paroles par cœur, elle sait à quoi s’attendre et n’est pas déçue. “La menteuse”, “Les anti-dépresseurs” ou “Les gens sont gentils” sont chantées au mot près. Et quand Carmen Maria reprend “Qu’est-ce qu’ils sont cons” de Matthieu Côte, chanteur lyonnais disparu trop jeune d’un accident cardiaque, il y a deux ans, c’est un régal ! “Sur des paroles d’Arnaud Lagardère et une musique de Bill Gates”, la chanteuse fait parler les milliardaires : “Qu’est-ce qu’ils sont cons, ces pauvres, six milliards de pékins moyens qui baissent docilement leur culotte et viennent nous manger dans la main (…) Ils sont pas près de nous saigner.”
Pour le rappel, hurlé par une assistance en délire, Carmen Maria se penche vers le public et demande son nom au spectateur qui n’a cessé de l’interpeller : “Tu m’as fait chier pendant tout le concert, je vais te faire ta fête !” Et elle entame une nouvelle chanson en faisant scander le nom du pauvre importun à la foule.
Il paraît qu’après la sortie de scène de Carmen Maria Vega et de ses musiciens, l’homme est allé trouver la chanteuse pour la remercier de l’avoir ainsi mis en vedette.
Ce soir-là, la chanson française était vraiment à l’honneur. D’abord avec le slameur Lee Harvey Asphalte qui, comme définition du slam, a donné celle-ci : “Avec vous, ça fait six milliards de slameurs”. Puis avec Volo, deux frères qui se jouent des mots pour le bonheur de tous, avec des titres tels que “Jours heureux” ou “Quand est-ce qu’on baise ?”

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