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C’est un lieu totalement repensé, au service du vivre-ensemble, prêt à donner un nouvel élan à la vie locale. Ce jeudi 10 juillet, le nouveau centre social Roger-Vailland a été inauguré. Les travaux de réhabilitation avaient démarré en mars 2024.
« Le centre social est un peu le phare et le symbole des politiques publiques que la Ville de Vénissieux a menées sur le plateau des Minguettes depuis les années 70, a déclaré Michèle Picard. Cette réhabilitation est une transformation majeure qui fera date. (…) Cet équipement est né pour réunir les Vénissians, pour remettre la mémoire, la parole, les mots, la proximité au cœur de notre ville. Il s’agit de l’humain, encore, toujours, plus que jamais prioritaire dans nos sociétés si fragmentées, morcelées. »
Créé en 1974, le centre social Roger-Vailland déploie depuis plus de 50 ans des actions sur le territoire et tisse des liens avec les habitants : « Ils sont au service du lien social, de l’éducation populaire, de l’enfance et de la petite enfance (…) c’est le cœur et le poumon des politiques d’inclusion et d’émancipation que porte la Ville de Vénissieux » a décrit Michèle Picard.
Le hall du centre social a été complètement réaménagé
Avec ce chantier, la municipalité a souhaité donner un second souffle à ce bâtiment et en améliorer la fonctionnalité. Toute la structure a été conservée, mais l’aménagement intérieur a été entièrement repensé. L’objectif : désenclaver et ouvrir les espaces pour créer des pièces plus traversantes et lumineuses. De petits espaces végétalisés ont été intégrés à l’intérieur du bâtiment, créant ainsi des puits de lumière et favorisant l’éclairage naturel. L’ensemble du centre social a été décoré dans des tons doux et naturels, afin de créer une ambiance apaisante.
De 25 à 42 berceaux
« Au cœur du quartier emblématique des Minguettes, ce lieu est bien plus qu’un bâtiment : c’est un repère, un espace de lien, de soutien, d’écoute et d’engagement», a souligné Édith Galland, présidente du conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales. Également présente, Anne Laybourne, nouvellement nommée sous-préfète chargée de la politique de la Ville, s’est dite impressionnée par les travaux réalisés. Elle a tenu à rappeler l’importance de cette structure : « Le centre Roger-Vailland est une véritable maison de la République. On y trouve des ateliers socio-linguistiques, des animations, de l’accompagnement à la scolarité, de l’accès aux droits. Ce sont des lieux de solidarité, de convivialité et de culture. »
Des cours intérieures ont été aménagées pour permettre à la lumière naturelle d’éclairer les pièces
Les performances énergétiques du bâtiment ont été largement améliorées afin d’assurer un meilleur confort thermique. L’installation d’une ventilation à double flux devrait permettre d’abaisser la température intérieure de 3 à 5 degrés. L’ensemble des installations électriques, de chauffage, de plomberie et de sanitaires a été rénové, tout comme les éléments architecturaux (sols, plafonds, peintures, menuiseries intérieures, etc.). Du côté de la crèche, une extension de 324 m² a été aménagée, avec des pièces vitrées permettant au personnel de garder un œil constant sur les enfants. Une entrée indépendante a également été créée pour offrir plus d’espace aux parents lorsqu’ils déposent leurs petits. La structure Graine d’Eugénie est désormais dotée de 42 berceaux contre 25 avant les travaux.
Pour le centre social, une extension de 38 m² a été conçue afin d’abriter de nouveaux espaces d’activités. Un préau et une pergola ont également été installés pour favoriser les activités extérieures. Les habitants pourront découvrir le centre social dès la rentrée. Quant à la crèche, son ouverture est prévue pour janvier 2026, une fois les agréments nécessaires obtenus.
Le coût total des travaux s’élève à 3 800 000 euros TTC, avec la participation financière de plusieurs acteurs : 1 198 500 euros de la Caisse d’allocations familiales ; 688 149 euros de la Ville de Vénissieux ; 600 000 euros au titre de l’aide à l’investissement métropolitain ; 520 000 euros de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine ; ainsi que 159 908 euros du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (Fonds vert).
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