Ce 19 janvier, en présence de Michèle Picard et de plusieurs de ses adjoints, la nouvelle directrice du centre associatif Boris-Vian (CABV), Caroline Seidou — elle est arrivée en septembre dernier —, et Lucio Campanile, le président, présentaient leurs vœux aux associations.
“2023 a été riche en événements qui vont nous permettre d’aller vers de nouveaux objectifs”, annonçait Lucio Campanile. Il évoquait ainsi l’accessibilité, la solidarité, l’engagement, l’égalité femmes-hommes, la transition écologique, la justice sociale, la convivialité, “ADN du CABV”, et les partenariats renforcés avec a Ville. Tout en souhaitant accueillir davantage “les initiatives émergentes”.
À propos du “climat mondial pesant” et de notre pays “marqué par la réforme des retraites, l’inflation et la dégradation des conditions de vie”, Michèle Picard a souligné que “la commune jouait un rôle d’amortisseur social” : “Lors du conseil municipal du 5 février, nous allons mettre au vote le gel des taux d’imposition, pour ne pas ajouter de la crise à la crise. La Ville va absorber l’inflation, sans répercuter les coûts supplémentaires sur les habitants. Nous allons aussi nous engager auprès des associations, piliers fondamentaux pour une société ouverte. En 2020, la commune leur avait versé 300 000 euros, l’an dernier, 300 000 à nouveau. En 2024, nous avons décidé également d’augmenter l’enveloppe globale aux associations de plus de 3%.”
Humanisme, parentalité et handicap
Caroline Seidou a tenu à apporter un éclairage particulier sur quatre projets associatifs en cours concernant la parentalité, les économies d’énergie (avec la Sacoviv), la valorisation du parcours des femmes migrantes (avec l’Espace Pandora) et la formation des bénévoles.
La soirée fut également l’occasion de présenter de jeunes associations : Cœur ouvert, mains tendues ; Parlons parentalité et Actionvisible & handicap. La première œuvre dans l’humanitaire, la seconde va tenir une permanence le 24 février à 10 heures sur des questions de tests de grossesse, de séparation, etc. Enfin, la dernière a créé les Pages violettes, qui centralisent “l’ensemble des solutions innovantes pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap”. Elle organise aussi la Marche solidaire, veut mener des actions de sensibilisation auprès des scolaires (grâce à la Sensibox, deux bandes dessinées pour sensibiliser aux handicaps visibles et invisibles) et souhaite aborder les questions de handiparentalité, “pas forcément mises en avant”.
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